(BFI) – Au premier trimestre 2023, la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), cotée à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), affiche un chiffre d’affaires de 7,4 milliards de FCFA en croissance de 1,12% par rapport à l’année 2022, en dessous de l’évolution moyenne de l’inflation en zone CEMAC.
De beaux et solides résultats dans toutes les rubriques conduisant à une amélioration de la performance financière de la Société commerciale gabonaise de réassurance au 1er trimestre 2023 par rapport au 1er trimestre 2022. Au premier trimestre 2023, la SCG-Ré a enregistré une hausse de 1,12% de son chiffre d’affaires à 7,401 milliards de FCFA.
Par zone, ce volume de souscription est réparti tel que suit : Kigali régional office (682,263 millions de francs CFA) ; Abidjan régional office (886,120 millions de francs CFA) ; Libreville régional office (344,602 millions de francs CFA) et au Siège (5,571 milliards de francs CFA). «Cette croissance est due à la hausse du chiffre d’affaires du marché de l’assurance ainsi qu’à la mise en place d’une nouvelle politique commerciale plus dynamique et s’appuyant sur ses bureaux régionaux et de liaisons en Afrique», explique la société.
Cette tendance haussière est notamment attribuée à l’augmentation du taux de rétention de 9,39%, passant de 50,06% à 54,76%, permettant à la SCG-Ré de conserver les primes acceptées grâce à l’augmentation de ses capacités de souscription et des fonds propres. Cette augmentation est principalement due à la gestion prudente des risques.
Ces bons résultats de la SCG-Ré ont positivement impacté les produits financiers de la société qui ont augmenté de 25,25%, atteignant ainsi 32,3 millions de FCFA (soit 39,2 millions de francs CFA. Cette hausse est due à la mise en place de stratégies financières efficaces et à la diversification de nos investissements.
La sinistralité de la SCG-Ré quant à elle, est très faible, et s’explique par la mise en place d’une politique de sélection rigoureuse des risques, en effet, les primes collectées couvrent largement les sinistres survenus dans la période.
André Noir