(BFI) – Permettre aux exportateurs de cacao et de café de réaliser leurs formalités en ligne ; assurer une assistance renforcée aux opérateurs ; fournir l’accès à des outils d’aide à la décision ; sécuriser les recettes issues de l’exportation du cacao et du café. Tels sont les objectifs de la convention signée, ce vendredi 27 novembre à Douala, sous l’égide du ministère du Commerce, entre le Guichet unique du commerce extérieur (Guce) et cinq organismes de la filière.
L’Office national du cacao et du café (Oncc), le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (Cicc), le Fonds de développement des filières cacao et café (Fodecc), la Société de développement du cacao (Sodecao) et la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (Capef), sont ainsi désormais liés au Guce. Grâce à cette convention avec le Guce, ces opérateurs pourront, chacun en ce qui concerne ses attributions, effectuer différentes formalités d’exportation en ligne, bénéficier d’un accompagnement du Guce, accéder à des outils d’aide à la décision et bénéficier d’une sécurisation des recettes d’exportation, apprend-on officiellement.
Il s’agit donc « d’une convention-cadre pour l’optimisation des procédures liées à l’exportation du cacao et du café, mais aussi la sécurisation de la redevance à l’exportation de ces produits », a souligné le Secrétaire général du Ministère camerounais du commerce, Pr Brusil Miranda Metou. Concrètement, les opérateurs espèrent une fluidification des transactions liées à la commercialisation des produits, mais aussi une meilleure lutte contre la fraude dans les opérations à l’export. On retiendra que pour parvenir à ce résultat, le Ministère camerounais du commerce s’est placé en facilitateur entre les organismes de la filière et le Guichet unique. Lequel « voulait apporter toute son expertise à ces acteurs, les aider à mieux exporter leurs produits », relèvera Pr Brusil Miranda Metou.
« Nous avons fait beaucoup de chemin ensemble pour simplifier, faciliter, moderniser et sécuriser l’accomplissement des formalités relatives à l’exportation du cacao et du café », a déclaré le directeur général du Guce, Isidore Biyiha. De fait, la stratégie de dématérialisation conduite a permis d’atteindre « des objectifs tangibles », selon le Dg du Guce. D’abord en termes de partage d’informations : les organismes de la filière, les services douaniers et phytosanitaires disposent, à travers la plateforme e-Guce, d’un outil permettant un réel partage d’informations s’agissant de l’exportation du cacao et du café.
Ensuite, en termes de réduction des délais : les solutions en ligne, ayant pour conséquences la suppression de paperasse et la limitation de contacts humains, ont « considérablement réduit les délais de réalisation des formalités », relève M. Biyiha. Enfin, en termes de traçabilité et de fiabilité : les données relatives aux opérations d’exportation sont fidèlement retracées, et permettent de disposer d’informations fiables en cas de contentieux, contrôles, ou de toute autre action de régulation.
Omer Kamga