(BFI) – Baltasar Engonga Edjo’o, président de la Commission de la Cemac, a présidé le 14 janvier 2025 à Douala, une séance de travail consacrée à la présentation du Plan de travail et du budget annuel (PTBA) du projet statistique pour l’année 2025. Cette rencontre s’est tenue en présence des Commissaires en charge des Politiques économique, monétaire et financière et du Marché commun.
Élaboré par le Département des politiques économique, monétaire et financière (DPEMF) avec la contribution active des autres départements de la Commission, ce PTBA définit les principales activités à mener tout au long de l’année 2025. Il couvre un large éventail d’actions destinées à améliorer la production et la diffusion de statistiques économiques et sociales fiables dans la région, en impliquant notamment l’Institut sous-régional de statistique et d’économie appliquée (ISSEA), l’Observatoire économique et statistique d’Afrique subsaharienne (AFRISTAT) et l’Agence directrice des Nations Unies en charge des questions de santé sexuelle et reproductive (UNFPA).
D’un montant de 3,437 milliards de Fcfa, soit 30% de l’enveloppe globale du projet, ce plan d’action ambitieux a été soumis à l’approbation des membres du gouvernement de la Commission. Au cours des échanges, les participants ont souligné l’importance de prendre en compte les travaux d’infrastructures en cours au siège de la Commission à Bangui, notamment en ce qui concerne l’équipement des salles de réunions et des archives. Des précisions ont également été apportées sur la nature du financement accordé aux différents pays membres.
Signalons que ce Plan a été examiné lors de la mission d’appui de la Banque mondiale à la Commission de la CEMAC à Malabo du 25 au 29 novembre 2024 et a également été présenté aux membres du Comité sous régional de la statistique lors d’une réunion extraordinaire tenue en visioconférence le 5 décembre 2024, pour sa mise en cohérence avec les plans nationaux de mise en œuvre du projet. La Banque mondiale a validé ledit PTBA et a donné son avis de non-objection pour sa mise en œuvre à partir du 2 janvier 2025.
André Noir