(BFI) – C’est un secret de polichinelle. Le groupe français Société Générale, actif dans 17 pays du continent, travaille depuis plusieurs mois à réduire sa voilure. Ainsi, depuis 2022, elle a commencé à mettre en œuvre une stratégie de cession de ses filiales africaines, avec deux premières opérations finalisées en République du Congo (décembre 2023) et au Tchad (janvier 2024)
Quatre autres filiales (Mozambique, Burkina Faso, Mauritanie et Guinée équatoriale) sont en cours de finalisation. La filiale tunisienne fait l’objet d’une revue stratégique et rien d’officiel n’est encore révélé sur les 10 filiales restantes jugées plus lucratives, y compris celle de Côte d’Ivoire, deuxième filiale africaine du groupe après Société Générale Maroc.
Mais récemment, le groupe bancaire français a cédé sa première filiale africaine, Société Générale Maroc, au groupe marocain Saham, appartenant à Moulay Hafid Elalamy. Et la prochaine devrait être Société Générale Guinée. Le dossier de cession a été récemment présenté par la banque Lazard à six groupes bancaires intéressés par la reprise de la filiale guinéenne. L’un des potentiels repreneurs est bien Coris Bank International (CBI), fondé par l’homme d’affaires burkinabè Idrissa Nassa.
Ce dernier s’intéressait tour à tour à la filiale mauritanienne puis béninoise. Outre le groupe d’Idrissa Nassa, on cite dans ce short list, le groupe NSIA ainsi que Bridge Bank.
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