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Exigences, opportunités et compétitivité

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(BFI) – Les mouvements d’ouverture des frontières nationales et de suppression des barrières qui en découlent, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine, imposent aux Petites et moyennes entreprises (PME) locales de production de biens et services la capacité d’améliorer leur compétitivité pour contenir la concurrence avec les pays voisins.

Affronter la compétition dans cet environnement devenu de plus en plus complexe et concurrentiel implique, pour les acteurs du secteur privé camerounais, une amélioration continue de leurs stratégies de productivité à travers des politiques innovantes pour se maintenir dans la course.

Au Cameroun, l’environnement multidimensionnel ouvre des opportunités aux acteurs des PME dans tous les secteurs susceptibles d’apporter une valeur ajoutée au produit intérieur brut, et contribuer à la diversification de l’économie.

Pour accompagner les porteurs de projets, Pro Meet Up & Learn, plateforme annuelle de mise en relation entre le secteur public et privé qui promeut le renforcement des synergies africaines, met ainsi à disposition des acteurs du développement une plateforme permanente d’échanges, de réflexions sur les problématiques liées au leadership économique africain, en s’appuyant sur le concept de la cohérence africaine comme levier dans l’élaboration des solutions adaptées à la construction d’une Afrique plus performante économiquement. Elle permet également aux dirigeants de ces structures de bénéficier d’un accompagnement dans la mise à niveau de leurs activités afin de devenir de véritables pourvoyeurs d’emplois et à terme, des acteurs d’une balance commerciale plus équilibrée.

Cependant, saisir de telles opportunités exige des chefs d’entreprises compétence, expérience et un profil requis. Une vision à court, moyen et long terme aiderait les micros, petites et moyennes entreprises à relever les défis liés au manque de financement qui entrave encore aujourd’hui leur émergence et l’accès à l’échelle des marchés sous régionaux. 

Rappelons que depuis le 1er janvier 2021, les pays africains ont officiellement commencé des échanges dans le cadre de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui représente un marché de 1,2 milliard de consommateurs, et un PIB combiné d’environ3 000 milliards de dollars américains pour les 54 États-membres de l’Union Africaine.

Cette zone de libre-échange se donne à voir comme étant une opportunité d’accélération de l’industrialisation des pays, de l’intégration économique, soutenus par l’ouverture plausible aux marchés des capitaux et à la consommation.

Cependant, quels que soient les fondements solides des objectifs de la ZLECAf, ceux-ci resteront hors d’atteinte, si les entreprises africaines ne sont pas en mesure de tirer pleinement parti des possibilités et opportunités qu’offre la zone, en termes d’échanges et d’investissements.

André Noir

Rédaction
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