(BFI) – La mise en œuvre de ce projet, trois ans après son lancement, a été évaluée le 30 décembre dernier au cours d’une réunion avec Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications et Président du comité de pilotage du projet.
L’accord de prêt signé avec la Banque africaine de Développement dans le cadre du projet central African Backbone (CAB) arrive à échéance ce 31 décembre. Occasion de faire le point de la composante nationale de ce projet qui vise la mise en œuvre d’un réseau de télécommunications haut débit à fibre optique en Afrique centrale.
A côté de cela, le projet CAB a pour missions de contribuer à la réduction du coût élevé des télécommunications/Tic sur le climat des affaires de la sous-région, de participer à la création des emplois sous toutes les formes et à l’extension de la production des biens et services, entre autres. Des missions évaluées au cours de la 8e session ordinaire du comité de pilotage de la composante nationale de ce projet que Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications.
On apprendra que les actions concrètes du projet ont commencé en 2019 et que les choses sérieuses ont vraiment démarré avec le début des travaux de la pose de la fibre optique dans les régions du Sud (pour s’interconnecter avec le Congo), et de l’Est (pour l’interconnexion avec la République centrafricaine).
De plus, à ce jour, sur les 52 activités que compte le projet, 22 activités ont été contractualisées pour 27 contrats signés 11,897 milliards ont été engagés neuf activités ont été totalement exécutées ; 14 activités sont en cours d’exécution 20 activités sont en phase de contractualisation et neuf en phase de préparation. Tout ceci pour aboutir à un taux d’avancement global estimé à 15%. « Ces chiffres, si modestes soient-ils, représentent néanmoins une importante avancée par rapport aux années précédentes. C’est dire qu’au fil des années, en dépit des difficultés rencontrées, et des projets encore en cours de réalisation, l’exécution de ce projet s’est améliorée », a indiqué Minette Libom Li Likeng.
Cependant le chemin à parcourir reste long. Pour la suite des activités, il a été fait auprès de la Banque africaine de développement une demande de prorogation du projet CAB. Le Minpostel informe par ailleurs que pour la finalisation des différents projets engagés, le plan de passation des marchés pour la période 2020-2021 a obtenu avis favorable de cette institution le 26 décembre dernier.
Si cette session était consacrée à l’évaluation du chemin parcouru, l’examen et l’adoption du budget et du plan de travail 2020 pourront être adoptés en 2020 au cours d’une session extraordinaire.
Omer Kamga