(BFI) – Pour traiter le métal jaune, la plupart des producteurs africains d’or ont longtemps eu recours aux raffineries outre-Atlantique, se privant ainsi d’une partie des recettes liées à cette étape de la chaine de valeur. Mais la situation change progressivement, grâce au Rwanda et au Nigeria notamment.
Dans deux mois, l’Etat ghanéen devrait disposer, par le biais de l’entreprise publique Precious Minerals Marketing Company (PMMC), de sa première mine d’or. C’est ce qu’a annoncé cette semaine George Mireku Duker, vice-ministre des Terres et des Ressources naturelles, en marge d’un atelier sur la numérisation des permis d’exploitation minière à petite échelle.
Fruit d’une collaboration avec l’Inde, cette raffinerie deviendra la troisième du pays après les installations de Gold Coast Refinery et Sahara Royal Gold Refinery, toutes deux appartenant à des investisseurs privés. Les travaux de construction sont achevés à 85 % apprend-on, et cette raffinerie viendra accroitre les recettes que génère l’exploitation du métal jaune dans le pays. « Si nous commençons à raffiner l’or au Ghana, il est évident que l’or que nous vendons aura plus de valeur », confirme M. Mireku Duker, dans des propos relayés par Ghanaian Times.
Pour rappel, le Ghana est le premier producteur africain d’or depuis 2018 avec notamment 4,02 millions d’onces livrées l’année dernière.
Félix Victor Dévaloix