(BFI) – La Banque de développement des États de l’Afrique centrale reste disposée à apporter son financement pour les projets de développement dans la zone Cemac. Toutefois l’institution de financement du développement de la sous-région encourage les Etats à mutualiser leurs efforts en mettant en place des projets communautaires notamment dans le secteur de l’énergie afin de refaire le retard de la zone Cemac.
L’Afrique centrale ne produit pas suffisamment d’énergie alors qu’elle en a besoin pour son développement industriel. La Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale invite les pays de la CEMAC à une mutualisation des efforts en vue de la mise en place des projets énergétiques communautaires et non par pays. “ Il faut déjà qu’à la Cemac on commence à réfléchir en termes de sous-région et pas en termes de pays. On peut difficilement concevoir des projets qui sont grands. Mais quand on va ensemble, on peut concevoir de gros projet et on peut facilement mobiliser beaucoup de ressources et c’est ce qui freine le développement de l’Afrique centrale parce qu’on continue à réfléchir en termes de pays » indique Fortunato-Ofa Mbo Nchama, Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale.
La Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale a contribué à l’organisation du Cemac business energy forum, qui a eu lieu le 30 novembre 2021 à Brazzaville. Au cours de ce forum, l’institution de financement du développement s’est engagée à stimuler la croissance du secteur de l’énergie dans la Sous-région.
« Nous sommes prêts à mobiliser les ressources nécessaires pour que ces projets, le moment venu, puisse être matérialisé et d’ailleurs, nous sommes même déjà à financer les études qui vont précéder à la conception effective de ces projets. L’institut de financement et de développement sous régionale est prêt pour accompagner nos Etats et nos opérateurs privés » a-t-il ajouté.
Depuis le lancement des activités de la BDEAC en 1977 la Banque a investi 1.647 milliards FCFA, soit 82% du volume global des engagements de l’Institution, en faveur de 223 projets dans les secteurs des transports, de l’énergie, des télécommunications, de l’industrie, de l’eau et assainissement.
Placide Onguéné