(BFI) – La société des Cimenteries du Cameroun (Cimencam) à Figuil, dans la partie septentrionale du pays, entreprise contrôlée par le groupe LafargeHolcim Maroc Afrique (LHMA), procèdera demain 14 octobre 2021, à la pose de la première pierr de sa nouvelle ligne de production de 500.000 tonnes de ciment et de 1.000 tonnes. Cette cérémonie de lancement sera présidée par le Premier ministre, Chef du Gouvernement, Jospeh Dion Guté.
Selon les responsables de l’entreprise, cette unité de production sera construite en 24 mois pour un investissement total d’environ 50 milliards de Fcfa. La nouvelle ligne de Cimencam, qui participe de l’extension (annoncée depuis 2018, NDLR) de la cimenterie de cette entreprise à Figuil, vieille de 40 ans et disposant jusqu’ici d’une capacité de production de 150 000 tonnes de ciment, va porter à 2,5 millions de tonnes les capacités totales de la filiale camerounaise du groupe LHMA. « En plus, cette nouvelle usine offrira plus de 900 emplois directs et indirects », souffle une source interne à l’entreprise.
Avec sa nouvelle unité de production, dont la livraison est attendue fin 2023, Cimencam entend répondre non seulement aux besoins des trois régions septentrionales (l’Extrême-Nord, le Nord et l’Adamaoua) du Cameroun, mais aussi des pays frontaliers comme le Tchad et la République centrafricaine. Ce déploiement à partir du Cameroun, où Cimencam a vu son leadership être chipé depuis quelques années par le Nigérian Dangote Cement, permet à cette filiale de LHMA de se renforcer sur le marché de l’Afrique centrale.
Pour rappel, Cimencam compte trois actionnaires dans son tour de table. Il s’agit de Lafargeholcim Maroc Afrique avec 55%, de la Société nationale d’investissements (SNI) du Cameroun avec 43%, et des employés avec 2%. La société, qui dispose d’un capital de 14,5 milliards de FCFA, revendique un effectif de 320 employés, qui s’activent quotidiennement dans une cimenterie intégrée à Figuil, deux stations de broyage à Bonabéri (Douala, la capitale économique) et Nomayos (banlieue de Yaoundé, la capitale), et une centrale à béton à Olembé (Yaoundé).