(BFI) – La Société financière internationale (IFC) a arrangé un montage financier de 161,25 millions d’euros pour le groupe CIMAF (Ciments d’Afrique) afin de stimuler sa production de ciment et financer ses ambitions sous-régionales. Proparco et Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF) ont aussi participé au financement.
La facilité comprend un prêt de 92,5 millions d’euros pour compte propre d’IFC, un prêt parallèle de 33,75 millions d’euros de Proparco et un prêt B de 35 millions d’euros de l’EAIF. Elle devra permettre à la CIMAF d’agrandir ses usines de broyage de ciment existantes au Ghana et au Mali et de construire une nouvelle cimenterie intégrée à la pointe de la technologie au Sénégal. L’usine prévue au Sénégal produira également du clinker, un mélange de calcaire et d’autres minéraux utilisés pour lier de nombreux produits du ciment, réduisant ainsi la dépendance de la région aux importations.
« Nous sommes ravis de nous associer à IFC pour un investissement important pour le groupe, la construction de notre première cimenterie intégrée en dehors du Maroc, ainsi que l’augmentation de nos capacités de broyage au Ghana et au Mali », a déclaré Anas Sefrioui, président et chef de la direction d’OIP, société mère de CIMAF.
CIMAF possède et exploite 13 usines de broyage dans 10 pays africains : Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée-Bissau, Guinée, Mali et Mauritanie.
Troisième plus grand producteur de ciment au Maroc, l’OIP commercialise du ciment en Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre, avec une production d’environ 12 millions de tonnes par an.