(BFI) – Déjà directeur de l’ITIE pour l’Afrique, Bady Baldé, de nationalité guinéenne, va cumuler les fonctions de directeur pour l’Afrique et de directeur exécutif adjoint de l’ITIE, dont le siège est basé à Oslo, en Norvège. Sa nomination a été annoncée le vendredi 17 janvier.
L’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), explique-t-on, est la norme mondiale pour la promotion d’une gouvernance ouverte et redevable des ressources pétrolières, gazières et minérales. La Norme ITIE exige des pays qu’ils publient des informations sur la chaîne de valeur extractive, de l’octroi des droits d’extraction aux revenus du gouvernement et à la façon dont ces revenus bénéficient à la population.
Titulaire d’un master en administration publique et développement international de l’école d’administration publique John F. Kennedy de l’université Harvard ainsi que d’une maîtrise en gestion des entreprises de l’université de Conakry, Bady Baldé a rejoint l’ITIE en 2010 et a progressivement assumé de plus en plus de responsabilités aux niveaux technique, des pays et des politiques. Il a dirigé les travaux du Secrétariat international de l’ITIE dans plusieurs domaines de politique majeurs. Pour ce qui concerne la transparence des échanges de matières premières, par exemple, indique l’ITIE, les travaux de Bady Baldé ont abouti à la définition des Exigences de l’ITIE en matière de transparence des matières premières et à la création du Groupe de travail sur les échanges de matières premières.
Membre de l’équipe de haute direction du Secrétariat de l’ITIE, il assure le contrôle stratégique, technique et politique dans la mise en œuvre de l’ITIE. Il supervise également l’élaboration et l’application des stratégies des pays individuels visant à accroître la pertinence et l’impact de l’ITIE en Afrique. Bady Baldé dirige les travaux du Secrétariat sur la transparence du commerce des matières premières entre les entreprises d’État et les grandes entreprises internationales. Il soutient également l’élaboration d’autres politiques, notamment sur la transparence dans l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, les institutions supérieures de contrôle des finances publiques et la gestion des finances publiques.
Pour ce qui concerne la transparence des échanges de matières premières, par exemple, indique l’ITIE, les travaux de Bady Baldé ont abouti à la définition des Exigences de l’ITIE en matière de transparence des matières premières et à la création du Groupe de travail sur les échanges de matières premières.
En tant que directeur de l’Afrique, Bady Baldé supervise les travaux du Secrétariat international dans 24 pays mettant en œuvre l’ITIE en Afrique. Au fil des ans, il a œuvré à la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance dans des environnements difficiles tels que ceux de la RDC, du Tchad et de la République du Congo. Il participe également activement aux activités de sensibilisation dans des pays tels que le Niger, la Guinée équatoriale, le Gabon, l’Ouganda, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe.
Avant de rejoindre le Secrétariat International, Bady Baldé a travaillé pour la Banque centrale de Guinée et la Coopération internationale allemande, mais aussi auprès de la Banque mondiale en tant que consultant. En 2012, il a été détaché en tant qu’expert en gestion des ressources naturelles auprès du département de la gouvernance et de la gestion économique et financière de la Banque africaine de développement à Tunis.
Bady Baldé a déclaré : « Le fait de prendre ces fonctions à une période aussi intéressante dans l’histoire de l’ITIE constitue un défi qui me convient parfaitement. La mise en œuvre de la Norme 2019 nécessite un changement radical dans le niveau de soutien que le Secrétariat international de l’ITIE apporte aux pays mettant en œuvre l’ITIE. Parallèlement, nous cherchons à intégrer les déclarations dans les systèmes de gouvernement et des entreprises d’une manière qui fournira un nouveau niveau de transparence dans l’industrie ».
Mark Robinson, directeur exécutif de l’ITIE a déclaré : « Je me réjouis de ce que Bady assurera les fonctions de directeur exécutif adjoint au Secrétariat international de l’ITIE. Il est un conférencier et un stratégiste accompli dont les compétences et la grande expérience des pays feront avancer l’ITIE à mesure qu’elle place la barre de plus en plus haut en matière de transparence des activités extractives ».