(BFI) – Le secteur forêts est le troisième contributeur au produit intérieur brut du Cameroun. La santé de ce secteur constitue donc un enjeu majeur pour les pouvoirs publics. C’est dans cette optique que le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo, a effectué une visite de travail à Douala le 24 septembre dernier. Visite qui l’a conduit dans différentes entreprises forestières installées au Port autonome de Douala-Bonabéri (Pad) et dans la zone industrielle de Bassa.
Le ministre et sa suite ont été accueillis au Pad par le directeur général Cyrus Ngo’o. Les responsables d’entreprises ont saisi l’occasion pour dresser la liste des difficultés qui plombent leur activité. Notamment les lenteurs administratives dans le traitement des dossiers d’exportation. L’autre difficulté relevées est celle qualifiée ici « d’apparition-disparition » des dossiers au niveau de la délégation départementale du Minfof du Wouri. Ce qui entraine des retards dans le traitement des dossiers d’exportation.
« Il était important en amont que je puisse procéder à certaines visites pour être moi-même le témoin des procédures telles qu’elles se déroulent et des obstacles rencontrés pendant l’exécution de ces procédures », a soutenu le ministre Jules Doret Ndongo. Le Minfof a par ailleurs insisté sur l’objectif ultime de cette descente, à savoir que le gouvernement veut s’assurer que ses partenaires de la filière bois puissent exercer leurs activités dans les conditions leur permettant de tirer leur épingle du jeu.
hEt que l’Etat puisse tirer parti de ce que la forêt est un capital, un vivier qui lui permet d’avoir les moyens pour atteindre ses objectifs de développement. Le président du groupement de la filière bois du Cameroun s’est dit satisfait de ce que le Minfof soit venu lui-même toucher du doigt les difficultés auxquelles les entreprises de ce secteur sont confrontées. « Nous avons des problèmes de sécurisation des documents, nous avons des problèmes dans le processus d’embarquement et d’empotage… Il est question qu’on essaie de trouver les voies et moyens pour la facilitation des procédures », a affirmé Jean Faustin Ngueyep Njossu.
Face à ces difficultés, des pistes de solutions ont été proposées. Pour régler le problème de visibilité des dossiers, le conseiller technique du Guichet unique des opérations du commerce extérieur, Honoré Dime, a suggéré que les signatures soient scannées pour éviter les retards. Antoine Darazi, Directeur général d’une entreprise forestière suggère qu’une liste d’entreprises remplissant certains critères soit dressée afin que celles-ci bénéficient d’un canal de traitement spécial de leurs dossiers.
Omer kamga