Essomba, l’Agence de régulation du secteur de l’électricité et des représentants du Gicam à Douala ce 22 juillet dernier, les industriels privés ont été invité à s’investir dans la production de l’énergie au Cameroun.
En termes de qualité de service ou de quantité d’énergie produite se traduisant par l’instabilité de ladite énergie. De plus, les responsables de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel) affirment qu’il y a une augmentation importante de la charge de combustible consécutive à la faible disponibilité du barrage de Lagdo due aux aléas climatiques, la faible disponibilité de la centrale de Memve’ele, la persistance des contraintes de congestion du réseau de transport, etc.
Pour le gouvernement, la rencontre de Douala avait pour objectif de trouver, en association avec les acteurs du secteur privé, des mécanismes qui permettront de faire face à l’évolution des charges du combustible et d’aboutir à un meilleur dispatch technique et économique. « Nous avons fait un diagnostic qui est suffisamment franc. Nous avons élaboré un plan d’action pour donner une énergie de meilleure qualité au secteur industriel. Il faut bien comprendre aujourd’hui que les principaux consommateurs ce sont ces industries », a souligné le ministre de l’Eau et de l’Energie Gaston Eloundou Essomba.
La rencontre de Douala a abouti à la mise en place d’une plateforme regroupant tous les acteurs du secteur de l’électricité. Les membres de la plateforme initiée par le Gicam se regrouperont régulièrement pour adresser les préoccupations en termes de production de l’énergie électrique, de manière à trouver des solutions efficaces. Le ministre Gaston Eloundou Essomba a fait savoir qu’à court terme, il se pose un problème de poteaux bois, dont le besoin se chiffre à 700 000.
La production des poteaux en béton comme solution demeure faible, avec une production annuelle de 55 000 poteaux. « Nous avons invité les opérateurs économiques en leur disant, voilà une bonne opportunité d’affaires. Les opérateurs sont bien disposés à migrer. Nous avons constaté que l’autoproduction de l’énergie électrique représente 450 Mw, un peu plus que le barrage de Nachtigal », a soutenu le Minee.
Le Gicam, par la voix de son président, Célestin Tawamba a déclaré avoir apprécié la main tendue du gouvernement au secteur privé pour contribuer et être un acteur majeur de ce secteur. « Il est question pour nous, pour faire valoir notre patriotisme économique, faire valoir ce développement inclusif, d’appeler les acteurs du secteur privé à prendre leur part de responsabilité dans le marché de l’énergie », a-t-il relevé.
André Noir