(BFI) – Le fonds Africa50 dirigé par Alain Ebobissé, a annoncé, le 5 octobre 2021, la création d’un nouveau fonds baptisé Africa50 Infrastructure Acceleration Fund, qui vise à catalyser de nouveaux flux d’investissement dans les infrastructures africaines. Africa50 a choisi Vincent Le Guennou (photo) pour diriger la nouvelle entité en tant que CEO, avec l’objectif de lever 500 millions de dollars américains en plusieurs clôtures, pour des investissements à travers le continent.
Le nouveau Fonds est le résultat d’un effort de longue haleine d’Africa50 pour mobiliser des capitaux supplémentaires pour aider à combler le déficit de financement des infrastructures en Afrique. Le mandat du Fonds est de générer des rendements ajustés au risque attrayants pour les investisseurs institutionnels à la recherche d’une exposition aux actifs d’infrastructure africains, tout en jouant un rôle essentiel dans le financement de projets d’infrastructure à moyenne et grande échelle en Afrique.
Le Fonds panafricain espère y attirer des institutionnels et des privés afin «de débloquer des sources de capitaux pas assez exploitées pour le financement des infrastructures sur le continent. En s’appuyant sur les véhicules de financement de projets d’Africa50, les placements offriront aux investisseurs un profil rendement-risque attrayant », promet le management d’Africa50 dans un communiqué.
Cette nouvelle entité, qui s’appellera l’Africa50 Infrastructure Acceleration Fund. Elle sera dirigée parVincent Le Guennou, de nationalité française, qui cumule une longue expérience dans le capital-investissement en Afrique. Dans son cahier de charges, l’objectif qui lui est fixé est de lever 500 millions de dollars à moyen terme.
Le nouveau Fonds a pour objectif de « mobiliser des ressources auprès d’investisseurs privés et institutionnels en Afrique et dans le monde, des sources de capitaux encore largement inexploitées dans le cadre du financement des infrastructures africaines. Il identifiera lui-même ses opportunités d’investissement et prendra ses décisions de manière indépendante, tout en considérant d’éventuelles opportunités de co-investissement avec Africa50. Il s’appuiera également sur les capacités d’Africa50 dans des domaines clés tels que le montage et la structuration de transactions, le développement et le financement de projets ».
Le Fonds bénéficiera aussi du large réseau d’affaires d’Africa50 sur le continent et à l’international, notamment ses relations privilégiées avec les gouvernements africains.
L’Africa50 Infrastructure Acceleration Fund. investira principalement dans les secteurs de l’électricité, des transports, des TIC, du Midstream gazier, de la santé et de l’éducation, qui sont des piliers essentiels pour créer les conditions d’une croissance durable. Ce nouveau véhicule d’investissement est conçu pour les investisseurs souhaitant effectuer des placements dans des projets et des actifs d’infrastructures bancables en Afrique, qui permettent de générer des rendements ajustés au risque.
À l’instar d’Africa50, les procédures de prise de décision dans le cadre des investissements et de la gestion de portefeuille du Fonds, intégreront les pratiques internationales en matière d’environnement, de responsabilité sociale et de gouvernance (ESG). Les mêmes diligences que déploie sa maison-mère dans l’analyse des risques et sa stratégie d’investissement.
André Noir