(BFI) – Elites, chefs traditionnels, fils et filles de Mouanko (dans le Sanaga-Maritime) se sont retrouvés samedi 3 octobre dernier à Douala autour du sous-préfet de cet arrondissement, Austin Sakah Ayuni, suite à l’initiative de la Coordination de développement de Mouanko (Codemo) relative à l’organisation de la première édition du festival de Mouanko sous le patronage du ministère des Arts et de la Culture (Minac) et le parrainage de la préfecture de la Sanaga-Maritime.
Pour Pierre Honoré Ebwea, maire de Mouanko, le festival, qui doit se dérouler du 26 au 29 novembre 2020, est une occasion pour tous les fils et filles de Mouanko de s’investir et apporter chacun sa pierre pour en faire un catalyseur du développement de Mouanko, désormais reconnu comme une destination touristique de premier choix.
Le Minac ne s’y est d’ailleurs pas trompé en lançant pour les prochains mois la construction du complexe touristique et hôtelier de Yoyo. Ce qui fait dire au coordonnateur national de la Codemo, Jean Paul Mpondo, présentant les grandes articulations du festival de novembre, qu’il est une occasion d’écrire une belle page de l’histoire de Mouanko. Encore faut-il que les forces vives travaillent main dans la main pour des lendemains meilleurs.
Le sous-préfet, tout en relevant les maux qui plombent le décollage de Mouanko, et fustigeant le comportement de l’élite, l’a appelée à se ressaisir et faire mériter à Mouanko (« sommet de la colline ») son nom. Le festival de novembre leur en donne l’occasion. A elle de la saisir à bras le corps et en tirer le maximum de bénéfices pour la localité. « Vous pouvez compter sur mon accompagnement constant pour relever ce défi, en laissant notamment de côté les querelles byzantines et politiques qui ne profitent à personne », a-t-il indiqué. Rendez-vous en novembre pour voir si le message n’est pas tombé dans des oreilles de sourds.
Elise Nguélé