(BFI) – Alors que la communauté internationale célèbre la journée mondiale de l’habitat sur le thème retenu pour la circonstance : « Un logement pour tous : un meilleur avenir urbain », Célestine Ketcha Courtès ministre camerounais du développement urbain et de l’habitat (Minduh) fait le tour des sites de projets immobiliers dans trois arrondissements de la ville de Douala pour prendre connaissance des lieux.
En prélude à cette célébration, le ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès était à Douala. Elle a fait le tour des projets immobiliers et des quartiers propres des arrondissements de Douala II, III et V, en compagnie d’une délégation de Onu-Habitat, du gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, et du maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndine. Un tour comme pour porter témoignage des efforts entrepris ici et là, pour des logements décents dans des environnements sains.
A Douala II, les efforts du maire, Denise Fampou sont visibles. De Shell New Bell au drain de Nkolmintag, en passant par l’hôpital de district de New Bell, la propreté est de mise, de même que le retour à un certain civisme urbain. Des résultats obtenus grâce à son expérience, sa connaissance et sa maîtrise du terrain.
A Douala III, le maire Valentin Epoupa est aussi au four et au moulin comme son homologue de douala V, Richard Mfeungwang. Tous mènent sans répit, depuis leur prise de fonction, un combat inlassable contre l’insalubrité, le désordre urbain, l’incivisme et tous les maux de nature à contrarier les efforts entrepris.
Pour le ministre Ketcha Courtès, qui dit observer tout cela avec son regard d’ancien maire, « pour voir où se cachent les petits détails afin que les maires s’approprient mieux les questions d’hygiène et salubrité, qui font appel aux problèmes de santé publique ». Elle ajoutera : « Votre quartier c’est comme votre chambre, votre maison et vous devez les garder propres pour avoir envie d’y vivre. C’est une question de démarche et de culture qu’il faut maintenant adopter et changer de paradigme pour que nos villes soient propres ».
Avec la désignation ce jour à Douala de la ville la plus propre en même temps que le lancement de la campagne nationale d’hygiène et salubrité, nul doute que les maires auront désormais en ligne de mire ces propos, pour relever les défis qui s’imposent à eux.
Christian trésor Adong Baliaba