(BFI) – 26 organisations de producteurs, 18 du Moungo et 6 du Nkam, de la région du Littoral au Cameroun ont reçu le 6 août 2020 dernier, des chèques d’un montant total d’un peu plus de 144 millions de francs dans le cadre du Pcp-Acefa, le Programme de Consolidation et de Pérennisation du Conseil agropastoral.
Une enveloppe destinée au financement de projets élaborés par les différentes organisations bénéficiaires, accompagnées, tout au long du processus, par des conseillers. Le Dr Bouba Moumini, coordonateur national du programme, rappellera que l’objectif est aussi de promouvoir l’entreprenariat agricole, promouvoir la transformation, etc.
« Je suis fier de constater que malgré le Covid-19, le programme Pcp-Acefa continue d’accompagner les producteurs (… ) Ceci doit se poursuivre, au risque de nous voir déboucher sur une situation d’insécurité alimentaire », a déclaré le délégué régional du Minader, Jean-Claude Konde, pendant son adresse à l’assistance. Il indiquera qu’en termes d’appuis cumulés, la région du Littoral enregistre à ce jour 290 organisations de producteurs soutenues, pour une enveloppe globale d’environ 1,6 milliard de francs.
Les bénéficiaires du jour ont ensuite reçu de nombreux conseils quant à la bonne conduite de leurs projets respectifs et l’utilisation des fonds, deniers publics qui ne sauraient être « utilisés à d’autres fins que celles prévues ». A ces agriculteurs et éleveurs, les officiels ont aussi adressé des encouragements, rappelant leur rôle essentiel dans la société. Raison pour laquelle ils doivent rester en bonne santé, pour continuer d’être actifs. D’où l’accent mis par Dr Bouba Moumini sur le respect des mesures barrières contre le coronavirus, maladie qui ne saurait imposer l’arrêt des activités agropastorales.
« L’Etat a respecté ses engagements en vous remettant ces chèques. A vous de respecter les vôtres, en réalisant les projets pour lesquels vous avez été financés », dira ensuite le coordonateur national du Pcp-Acefa. Des projets qui doivent être « opérationnels », selon le délégué régional du Minepia, Dr Seini Boukar, qui va préciser : « Il s’agit de produire, de vendre, mais aussi de transformer ». Ceci parce que l’Etat veut « assurer la sécurité alimenter, ainsi qu’une croissance inclusive et durable. »
Elise Nguélé