AccueilSecteursEconomieLe Gicam présente les entraves au développement des affaires au Cameroun

Le Gicam présente les entraves au développement des affaires au Cameroun

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(BFI) – Le groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) vient de publier le tableau de bord de l’économie camerounaise au titre du quatrième trimestre 2019. Les délestages électriques, l’insécurité et le retard de paiement de factures sont les principaux griefs contenus dans l’étude publiée récemment par l’institution.

L’état de santé de l’économie nationale auscultée par les chefs d’entreprises au 4e trimestre 2019 et une partie du premier trimestre présente les douze paramètres retenus pour évaluer les difficultés rencontrées par les entreprises. Ainsi donc, les problèmes d’énergie électrique, l’insécurité et les retards de paiement sont les principaux griefs constatés.

75,9% des chefs d’entreprises interrogés au cours de la période d’étude considèrent les problèmes d’énergie comme entraves au développement de leurs affaires. L’insécurité est une fois de plus revenue comme motif d’entrave. Elle revient de façon permanente depuis trois trimestres. « L’impact de la crise qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest a été ressenti de manière très importante ou importante par 76,1% des chefs d’entreprises, contre 72% au 3e trimestre. Cette proportion était de 80% au 2e trimestre 2019 ».

Autres difficultés : les retards de paiements des factures. 65,9% des chefs d’entreprises interrogés estiment que celles-ci ont été un handicap important ou très important pour leurs affaires au cours du trimestre sous revue. Il en est de même pour les opinions exprimées au sujet des difficultés liées aux devises.

La quatrième entrave au développement des affaires est la concurrence. En effet, 69,3% des chefs d’entreprises estiment avoir rencontré des difficultés très importantes ou importantes à faire face à la concurrence. Phénomène qui s’est accentué en fin d’année en lien avec les fêtes de fin d’année et ce, malgré les mesures de régulations mises en place par le ministère du Commerce. Aussi, le Gicam sollicite-t-il l’intervention de l’Agence des normes et de la qualité dans le contrôle des marchés pour des améliorations perceptibles. On parle aussi, en guise de facteurs exogènes ayant ont contribué à entretenir la morosité, les activités de la place portuaire, en particulier le rallongement des délais et coûts de passage avec l’annonce du départ de DIT, l’encombrement déjà perceptible du parc.

Rédaction
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