(BFI) – Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu) a décidé d’en faire son cheval de bataille durant ce premier trimestre. Et c’est dans cette logique que Célestine Ketcha Courtès s’est rendue mardi 26 mai dernier au quartier Olembé à Yaoundé, site où se dressent pas moins de 1 500 logements. Ceux-ci doivent en principe être réceptionnés dans quelques semaines. Sur les lieux, le Minhdu a tenu à faire une mise au point avec les maîtres d’ouvrages. Elle n’y est pas allée de main morte.
Accompagnée de Marie Rose Dibong, secrétaire d’Etat auprès du Minhdu chargé de l’Habitat, Célestine Ketcha Courtès a passé en revue tous les détails. C’est ainsi qu’elle a constaté que sur les 660 logements sociaux réalisés par une entreprise chinoise certains ont le sol craquelé, des fissures sur les murs, le carrelage mal ajusté, etc. Un constat frappant à l’œil nu et une douche froide pour le chef du département ministériel en charge de l’habitat.
La prescription est sans appel : toutes les imperfections doivent être corrigées et dans un délai imparti. « Il y a nécessité de refaire bâtiment après bâtiment et de repositionner toutes les portes qui s’ouvrent vers l’extérieur sinon on n’est pas loin de nombreux accidents. Il faut refaire les choses de façon durable au plus tard à la fin du mois de février parce que les occupants doivent intégrer ces logements en mars. Et pour cela, il faut privilégier la mise sur pied du centre de santé », exige Célestine Ketcha Courtès.
Après cette première phase, le cap a été mis sur la visite des travaux de réhabilitation et de construction des voies d’accès au stade d’Olembe en gestation. Le Minhdu marquera un temps d’arrêt sur le chantier de construction de la voirie et de 60 000 mètres carrés de parking du futur stade. Puis, autour des travaux de construction de la route sur le tronçon Olembé-Nkol Mbong-Carrefour petit marché Fougerolles en passant par Tsinga village-Carrefour Nsan.
Sur les différents sites, « les travaux avancent à un rythme acceptable », reconnaît le ministre, à l’exception de quelques lenteurs et manquements observés. Notamment l’arrosage quasi inexistant des voies et le manque d’eau potable.
Besoins manifestés à l’occasion par les riverains. Ici comme ailleurs, Célestine Ketcha Courtès prescrit l’accélération des travaux afin de respecter les délais de livraison.
Omer Kamga