(BFI) – Le ministère des Travaux publics (Mintp) vient de livrer le contenu du contrat qui lie l’État au groupement Razel Bec-Egis dans le cadre du projet de construction de 14 péages automatisés au Cameroun.
S’agissant du processus ayant conduit à la signature de ce contrat, indique le Mintp, « le contrat a été attribué par le chef du gouvernement, autorité des contrats de partenariat, au candidat qui a présenté l’offre économiquement la plus avantageuse. Pour un coût des investissements initiaux de 28,94 milliards, les recettes générées par les 14 postes de péage partiront de 7 milliards en 2021, pour atteindre 53,59 milliards en 2039 sur la base d’un tarif unique fixé à 500 FCFA. Les recettes nettes à reverser à l’État partiront de 5, 482 milliards en 2021 à 48, 995 milliards en 2039 (fin du contrat) ».
Tout au long de l’exécution du contrat, Razel Bec-Egis s’est engagé à financer, concevoir, construire, équiper, exploiter et maintenir lesdits postes de péage automatiques. Le calendrier d’exécution du projet précise que les travaux devront démarrer ce mois de mai 2020.
Le groupement Razel Bec-Egis doit construire ces péages automatiques sur certaines routes bitumées du réseau routier camerounais. Il s’agit précisément des axes Yaoundé-Douala-Limbé, Yaoundé-Bafoussam-Bamenda, Douala-Bafoussam et l’accès à l’aéroport de Nsimalen. Il y aura également des postes à Mbankomo, Tiko, Mbanga, Manjo, Mboumnyebel, Edéa, Nkometou, Bafia, Bayangam, Foumbot, Bandja, Matazem et Dschang.
Les infrastructures à construire par l’adjudicataire comprennent, entre autres, un système de communication vers les usagers au moyen d’un site web ; une plateforme de péage de 50 m de large en structure de béton de 49 cm ; des ilots séparateurs de voies de 2 m de large ; des îlots d’une longueur de 30 m ; un auvent métallique avec un toit en forme de V et W ; des entonnements de 50 m de part et d’autre de la plateforme avec structure de chaussée souple de 34 cm d’enrobés ; 14 bâtiments (R+1) d’exploitation de 124 m² chacun ; trois centres d’entretien de 46 m²(Tiko, Mbankomo et Bandja) ; un centre d’exploitation et de maintenance de 196 m² à Mbankomo ; 42 000 m² d’aires de parkings aménagés et espaces marchands dans l’ensemble des péages ; et un système de reporting des données, etc. Au cours de son exécution, le projet va générer 300 emplois.