(BFI) – C’est ce qui ressort du Rapport sur la politique monétaire de la BEAC publié il y a quelques jours.
Selon ce document, le secteur primaire a le plus contribué à la croissance, avec un apport de 1,1 point, suivi du secteur secondaire, avec 0,6 point, tandis que le secteur tertiaire a soutenu la croissance à hauteur de 0,5 point.
Quant à la dynamique des activités dans le secteur primaire, elle est attribuable à l’augmentation de la production pétrolière de la CEMAC de 3,8 % à 45,9 millions de tonnes. De même, le dynamisme de l’activité agropastorale a sensiblement contribué à la croissance, en lien avec une bonne progression de la production agricole au Cameroun et au Gabon, en dépit du recul de la production de coton au Tchad.
Le secteur secondaire a été porté par les industries manufacturières et les BTP, avec des apports respectifs de 0,3 point et 0,5 point, contre 0,4 point et -0,1 point. Le secteur tertiaire a été porté par l’activité des services marchands (0,6 point, contre 0,5 point en 2018), aidés par le dynamisme des activités commerciales et des télécommunications dans la plupart des pays. Cela, en lien avec la poursuite du développement des services de téléphonie mobile, des services de monnaie électronique (mobile money) ainsi que de celles des fournisseurs d’accès internet, suite au déploiement des réseaux à fibre optique.
Par ailleurs, les services de transport ont connu une progression favorable, notamment au Congo où l’activité de transbordement a gagné en vigueur au Port Autonome de Pointe-Noire, du fait d’une relative perturbation du trafic au Port de Lagos. En outre, l’activité de restauration et d’hôtellerie a sensiblement contribué à la croissance au Cameroun.