(BFI) – C’est un des objectifs de la Caisse de Développement de la Pêche maritime qui a tenu son conseil d’administration le 30 décembre dernier.
La feuille de route de la Caisse de Développement de la Pêche maritime (Cdpm) pour l’exercice 2020 a été déroulée lundi 30 décembre à Douala. De fait, ce point était au menu de la 58e session ordinaire du conseil d’administration de l’institution, session présidée par le Pca de la Cdpm, Dr Taïga, ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia). Il est donc question pour cette entité de contribuer à l’accroissement durable des productions halieutiques locales, afin de satisfaire les besoins nutritionnels des populations, des agro-industries, voire de dégager des excédents pour l’exportation. Concrètement, il est demandé à la Cdpm de former 90 acteurs de la pêche ; d’accompagner 15 exploitations aquacoles ; d’acquérir et d’installer 10 cages flottantes rondes ; de produire et de distribuer aux acteurs 300.000 alevins de clarias ; de former 60 acteurs en aquaculture commerciale, etc.
L’enveloppe budgétaire allouée à l’exercice qui s’ouvre frise le milliard (999 950.000) de francs, et devrait permettre à la Caisse d’atteindre les indicateurs de performance qui lui ont été fixés. Au sortir de la session, le Minepia a rappelé que lors du conseil de cabinet du mois de février 2019, le Premier ministre avait prescrit « de réduire la dépendance du Cameroun en poisson ». Au nombre des instructions données à cette occasion figurait la mise en place d’infrastructures de commercialisation, a relevé le Minepia. Le conseil d’administration de ce 30 décembre en a donc été imprégné, lui qui a en outre planché sur le renforcement du dispositif déployé contre « la pêche illicite, non contrôlée et non déclarée ».
Au final, conclura le Minepia, « il s’agit de développer une production inclusive de poisson plus importante, pour amorcer la réduction de la dépendance du Cameroun » en matière de poisson. Ce 30 décembre toujours, le Minepia a également présidé la 28e session du conseil d’administration de la Midepecam (la Mission de Développement de la Pêche artisanale maritime du Cameroun). Selon le directeur de cette institution, Dr Sammy Tambi, il sera question en 2020 d’approvisionner les pêcheurs artisanaux en matériel et équipements de pêche de qualité à des prix abordables. Autre priorité, réduire les pertes post-capture, grâce à la construction de chambres froides le long de la zone côtière. Et enfin, approvisionner les marchés locaux en poisson frais.
Omer Kamga