(BFI) – Le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, a séjourné en Algérie du 19 au 22 décembre dernier. Au cours de cette visite de travail, il s’est entretenu avec son homologue algérien Ahmed Attaf, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines sur le renforcement du cadre juridique de leur coopération.
Au terme de cette séance de travail, il en ressort la signature, samedi 21 décembre dernier, d’un accord d’exemption mutuelle de visa entre le Cameroun et l’Algérie, pour les détenteurs de passeport diplomatique et de service. Cet instrument va faciliter et renforcer la circulation des délégations officielles des deux pays. D’autant plus qu’il vient s’ajouter à l’accord de coopération dans le domaine du transport aérien entre Air Algérie et Camair-Co, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives pour les opérateurs économiques d’un côté comme de l’autre.
En plus de l’accord d’exemption de visa signé le 21 décembre dernier à Alger entre le ministre des Relations extérieures, Mbella Mbella, et son homologue algérien, Ahmed Attaf, les deux pays veulent renforcer le cadre juridique de leur coopération.
Outre cette séquence, la visite du ministre Mbella Mbella en terre algérienne était l’occasion d’évoquer l’avenir de la relation bilatérale entre Yaoundé et Alger. Il est question de la diversifier et de la densifier davantage. Ceci passe par le renforcement du cadre juridique régissant les relations bilatérales, avec l’accélération des négociations autour des textes juridiques en cours d’examen par les deux parties.
Il s’agit également d’activer des mécanismes institutionnels de coopération bilatérale, à travers l’accélération de l’organisation de la prochaine session de la commission mixte, la mise en œuvre du mécanisme de concertation politique entre les deux pays et la dynamisation du Conseil d’affaires algéro-camerounais créé en janvier 2023.
Les deux parties doivent aussi définir et actualiser les priorités de la coopération bilatérale, en capitalisant sur les résultats obtenus dans les secteurs traditionnels tels que le domaine militaire, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle et le transport sous toutes ses formes.
Pour l’avenir, les deux pays visent aussi la densification de la coopération dans le domaine économique en lien avec la Zone de libre-échange continentale africaine. L’énergie, les mines, l’industrie pharmaceutique, l’agriculture et la pêche e sont aussi d’autres secteurs en voie d’exploration.
André Noir