(BFI) – La préoccupation était au centre d’une réunion hier 4 novembre à Yaoundé, entre le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi et des intervenants de la chaîne.
La concertation à laquelle ont pris part des ingénieurs experts, le président de l’Ordre national des ingénieurs et les responsables de bureaux d’études techniques et du Labogenie, avait pour objectif, entre autres, d’identifier les voies d’optimisation des techniques de construction routière, prendre en compte l’usage des matériaux locaux dans la construction ou l’entretien routier et accroitre le linéaire en bon état des routes en terre.
Cette réunion intervient alors que le ministère des Travaux publics a lancé il y a plusieurs mois, une réflexion autour du dimensionnement des chaussées, la première du genre, animée par le ministre des Travaux publics, avec pour objectif de proposer des solutions adéquates, devant aboutir à minimiser les coûts de construction ou d’entretien, tout en alliant la durabilité des infrastructures routières existantes.
L’on estime en effet que la structure de chaussée représente près de 25 à 40% du coût des travaux de bitumage d’une route, et peut aller jusqu’à plus de 70% pour certains travaux de réhabilitation routière. La composition des couches de chaussée et leurs dimensions constituent de ce fait un élément important dans l’optimisation du coût de construction routière. Les problématiques abordées par les acteurs convergent toutes vers un objectif commun, à savoir, prolonger la durée de vie des infrastructures existantes.
Des expériences mises à contribution
Le maître d’ouvrage s’est donc attelé à recueillir les propositions de tous les membres qui ont usé de leurs expériences et intelligences. Des idées et propositions qui permettront d’aboutir à l’élaboration d’un catalogue et d’un guide de dimensionnement de la chaussée adaptés au contexte national.
La prochaine rencontre de décision est prévue le 11 novembre prochain. Elle permettra de consolider les contributions techniques. Avant cette autre séance de travail, il est attendu du Labogénie de localiser les matériaux locaux existants par région.