(BFI) – La décision de dissoudre la Société Générale Afrique Centrale et de l’Est (SGACE) s’inscrit dans la stratégie du groupe bancaire français de se retirer du continent. Cette tâche a été confié à Mme Marème Mbaye Ndiaye, directrice de cette zone opérationnelle donc le siège est à Douala.
En date du 8 août dernier, Société Générale a officiellement acté la dissolution de sa holding pour la région Afrique centrale et de l’Est (SGACE). La décision de dissoudre la SGACE, avec un capital social de 100 millions de Fcfa, témoigne de la volonté de la maison mère, la Société Générale SA basée à Paris, d’effacer son empreinte en Afrique centrale et de l’Est.
Selon le document publié dans le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, l’Assemblée générale convoquée à cet effet a désigné Mareme Mbaye Ndiaye comme mandataire en charge de cette dissolution. Elle aura pour mission de gérer cette transition, avec la fixation du siège social de la dissolution dans l’immeuble Grassfields, en plein cœur de Douala. Créée en 2018 par le groupe Société Générale pour coordonner les activités de ses filiales au Cameroun, au Tchad, au Congo, en Guinée équatoriale, au Mozambique et à Madagascar, SGACE ferme ainsi ses portes après six ans d’activités. Depuis 2021, SGACE était dirigée par la Sénégalaise Mareme Mbaye Ndiaye, qui a également été Directrice générale de Société Générale Cameroun entre 2018 et 2021.
Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large de retrait de Société Générale du continent africain. Dans le pôle régional Afrique centrale et de l’Est, la quasi-totalité des filiales du banquier français ont été cédées (Congo, Tchad, Mozambique et Madagascar), à l’exception de la filiale équato-guinéenne, dont la cession ne saurait tarder. Dans ce vaste mouvement de cession, la filiale camerounaise est moins avancée dans ce processus. Le cabinet franco-allemand Lazard a toutefois reçu le mandat du groupe français pour trouver un repreneur.