(BFI) – Créée en 2012 à l’initiative du Président de la République, Alassane Ouattara, la compagnie a vu sa flotte passer de trois (3) à dix (10) avions en trois ans, avec 70% de ses appareils acquis neufs.
Dix (10) ans après sa création, la compagnie se porte bien économiquement et couvre 95% des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Sur la période d’activités, la compagnie a transporté 6,7 millions de passagers. Elle détient aujourd’hui 52% de parts de marché au plan régional, avec un chiffre d’affaires tous produits estimé à 992 milliards de F CFA.
A ce stade, les comptes sont bons pour la compagnie qui affiche une exploitation positive depuis 2021, selon ses responsables. « Nous pouvons vous dire que depuis 2022, nous avons quasiment équilibré les comptes et que pour l’année 2023, les comptes sont totalement équilibrés et on espère même faire un peu mieux », affirme Laurent Loukou, Directeur général de Air Côte d’ivoire.
Une santé dont le secret tient aussi au fait que la compagnie se porte également bien au plan domestique. « Aujourd’hui, grâce à la politique de l’Etat de Côte d’Ivoire, au dynamisme de l’économie et à la volonté du président, nous desservons depuis 2014 en avion, cinq (5) villes de l’intérieur qui produisent de la richesse pour toute la Côte d’Ivoire », assure Laurent Loukou, Directeur général de Air Côte d’ivoire.
Et pour consolider son développement, la société au capital de cent trente (130) milliards de F CFA annonce le lancement de son service long-courrier.
Les responsables ont pour ambition de faire d’Air Côte d’Ivoire, la porte de sortie et d’entrée de toute l’Afrique de l’Ouest et du Centre vers l’international. Pour ce faire, de nouveaux appareils, qui doivent être livrés par le concessionnaire français Airbus courant 2024, permettront à la compagnie d’ouvrir des lignes vers de nouvelles destinations, telles que Paris, Beyrouth, Londres, Genève et les Etats-Unis, à l’horizon 2025-2028.
Depuis 2017, la compagnie est certifiée IOSA, première norme mondiale pour la vérification de la sécurité des procédures d’exploitations des transporteurs aériens.
