(BFI) – Le major des entreprises du secteur du pétrole et du gaz au Gabon TotalEnergies a fait ses comptes, le 22 mars dernier. Les administrateurs se sont en effet réunis dans le cadre de leur Conseil d’administration pour l’examen de l’exercice 2022. Au terme des travaux, on note que le chiffre d’affaires de TotalEnergies EP Gabon s’élève à 521 millions de dollars sur l’exercice 2022 contre 655 millions de dollars pour l’exercice précédent.
Soutenu par la hausse du prix moyen, le chiffre d’affaires de TotalEnergies EP Gabon s’élève à 521 millions de dollars pour l’exercice 2022 contre 655 millions de dollars pour l’exercice précédent. Soit une baisse de 20 % sur cet exercice.
Dans le même temps, révèle notre source, la Société a généré un flux de trésorerie d’exploitation de 225 millions de dollars et distribué des dividendes à hauteur de millions de dollars. Et au quatrième trimestre, TotalEnergies EP Gabon a prolongé son partenariat avec la République gabonaise en signant un nouvel avenant à sa Convention d’établissement et un nouveau Contrat d’exploitation et de partage de production (CEPP) sur le permis Baudroie-Mérou Marine G5-143.
Le résultat net de l’exercice 2022 s’établit quant à lui à 340 millions de dollars contre 33 millions en 2021. «Il est impacté positivement par un produit d’impôts différés lié à l’aménagement de la fiscalité conclu avec la République gabonaise, la hausse des prix moyens des bruts vendus par la société, la baisse des coûts d’exploitation et des amortissements. Et négativement, par la baisse des volumes vendus, la hausse de la charge d’impôts et par une charge exceptionnelle de dépréciation d’actifs (29 millions de dollars après impôts) constatée au 4e trimestre 2022», précise le quotidien.
Pour 2022, le prix moyen du Brent s’est établi à 101,30 dollars par baril, en hausse de 43 % par rapport à 2021 (70,9 S/b). La production de pétrole brut revenant à TotalEnergies EP Gabon s’élève à 15,8 milliers de barils par jour (kb/j) en 2022 contre 22,9 kb/j en 2021. Cette évolution est également observée sur les volumes vendus par la société et s’explique principalement par la réduction du périmètre de la société consécutive à la cession des participations dans sept champs matures en mer réalisée en décembre 2021 et l’arrêt de production de 19 jours à la suite d’un incident survenu au terminal pétrolier du Cap Lopez opéré par un tiers.