AccueilSecteursAgricultureAu Cameroun, la pression fiscale en hausse de 12,6%

Au Cameroun, la pression fiscale en hausse de 12,6%

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(BFI) – La préparation du budget 2023 a débuté hier 19 juillet à Yaoundé sous la co-présidence des ministres des Finances, Louis Paul Motaze et de l’Economie, Alamine Ousmane Mey. Malgré un contexte national et international marqué par l’inflation généralisée des matières premières et la guerre russo-ukrainienne, le Cameroun projette une croissance de 4,6% en 2023 et 5,3% en moyenne en 2024 et 2025.

48h pour outiller les différents acteurs impliqués dans la conduite du budget du Cameroun pour l’exercice 2023. Il est question de les préparer aux défis, innovations et mesures qui visent la rationalisation des choix budgétaires et une meilleure allocation des ressources disponibles. En effet, la principale feuille de route était déroulée par le ministre des Finances le 5 juillet dernier à l’Assemblée nationale dans le cadre du débat d’orientation budgétaire 2023 – 2025 Pour l’essentiel, il en ressort que le principal axe d’optimisation des recettes demeure «la rationalisation des dépenses fiscales » compte tenu de la conjoncture actuelle.

Axes prioritaires

Malgré un contexte national et international marqué par l’inflation généralisée des matières premières et la guerre russo-ukrainienne, le Cameroun projette une croissance de 4,6% en 2023 et 5,3% en moyenne en 2024 et 2025. D’après le ministre de Finances, l’inflation devrait être maintenue à 3% sur cette période. Il s’agit là d’un seuil de convergence de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Dans cette perspective, l’État du Cameroun entend orienter ses actions prioritaires vers :

– la finalisation et de la mise en service des grands projets de 1ere génération ;
– la poursuite et la mise en œuvre de la politique de l’import-substitution et de la promotion du patriotisme économique ;
– l’accélération du processus de la décentralisation à travers la poursuite de la mise en place des Régions et de la Fonction publique locale ;
– la mise en œuvre de la couverture santé universelle et la politique du livre.

Afin de satisfaire les précédentes actions prioritaires, la direction générale des impôts (DGI) du ministère des Finances soutient que la part des prélèvements obligatoires dans la richesse nationale doit atteindre « au moins 25% pour être significative et engendrer un véritable développement ».

La DGI rappelle que le taux de pression fiscale calculé sur la base des recettes globales est passé de 12,1% en 2010 à 14,6% en 2019 avec des pics de 14,7% en 2015 avant de tomber à 11% en 2020 et 11,8% en 2021.

Rédaction
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