(BFI) – Le Cameroun est en pleine élaboration de son Plan directeur des énergies renouvelables. « En collaboration avec l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), le ministère de l’Eau et de l’Énergie a entamé en 2021, l’élaboration du Plan directeur des énergies renouvelables qui constituera un guide pour la planification des énergies renouvelables et l’atteinte de l’objectif de 25% de la part des énergies renouvelables dans le mix électrique à l’horizon 2035 », apprend-on du ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee).
Le Minee précise qu’actuellement, la collecte des données, la formation à l’utilisation des logiciels « Message » et « Splat » [utilitaires qui permettent de créer des groupes afin de lancer ou fermer plusieurs programmes et/ou dossiers à la fois], ainsi que l’insertion et l’actualisation des données dans lesdits logiciels sont en cours en prélude à la mise en place de son plan directeur. Après cette phase, il est projeté la rédaction et la validation du document proprement dit.
Cette projection des autorités publiques en matière de mix électrique intervient dans un contexte où, le marché des énergies renouvelables est encore embryonnaire au Cameroun. Selon la Banque mondiale, le Cameroun ploie sous la dictature de l’hydroélectricité, qui pèse officiellement plus de 60% dans le mix-énergétique, contre à peine 1% pour le solaire, l’éolien et la biomasse, sources d’énergies renouvelables recelant pourtant beaucoup d’opportunités. Et pourtant, selon l’UNESCO, le pays dispose d’un potentiel significatif en sources d’énergies renouvelables, avec notamment un important gisement solaire et de grandes ressources de biomasse.
