(BFI) – La deuxième édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF) s’est ouverte ce lundi 15 novembre à Durban (Afrique du Sud). Cette messe continentale a démarré en présence de 7 chefs d’États africains, dont l’hôte sud-africain Cyril Ramaphosa, le Zimbabwéen Emmerson Mnangagwa, le Zambien Hakainde Hichilema et le Nigérian Muhammadu Buhari. L’évènement a lieu jusqu’au 21 novembre, et vise à accélérer le commerce et l’investissement à travers le continent, entre autres.
Dans son discours, le président de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), Pr Benedict Oramah, a rappelé que 27 contrats avaient été exécutés dans le cadre de la première édition tenue en Egypte. Affirmant que la plupart des contrats sont en cours de concrétisation, dont le projet de centrale solaire qui sera réalisé au sud du Soudan pour plus de 2.000 W d’électricité.
Pour le président du conseil consultatif de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), Olusegun Obasanjo, l’IATF 2021 est importante pour le continent. Et de souhaiter le maintien de cet élan en développant les efforts dans les échanges commerciaux et augmenter les investissements. « Des questions cruciales comme le changement climatique doivent être débattues », a-t-il dit.
Pour sa part, le secrétaire exécutif de la Zlecaf, Wamkele Mene, a fait savoir que cet espace commercial mis en place par les Etats est important pour l’agenda 2063 de l’Union africaine (UA). Ajoutant que l’investissement sur le marché africain doit s’appuyer sur ses propres valeurs.
L’IATF 2021 est organisée conjointement par Afreximbank, l’Union africaine (UA) et le secrétariat de la Zlecaf.