(BFI) – Le Groupe de la Banque mondiale (BM) accompagne l’offre de formation de la jeunesse en consentant un financement substantiel au secteur éducatif. Dans ce sillage, le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a pris une décision habilitant le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, à signer avec l’Association internationale de développement (IDA) des accords de financement d’un montant global de 97,5 millions de dollars pour le financement du programme d’appui à la réforme de l’éducation dans le pays.
Il s’agit deux accords, dont le premier porte sur un prêt de 25 milliards de FCFA (45 millions de dollars) tandis que le second accord est un don de 29,3 milliards de FCFA (52 millions de dollars) tous destinés à l’amélioration de l’offre éducative et professionnelle dans ce pays.
La signature desdits accords intervient dans un contexte socioéconomique difficile où les autorités ont engagé des réformes dans le secteur éducatif en mettant l’accent sur la professionnalisation des enseignements en vue de favoriser et de promouvoir l’auto-emploi. D’après des sources, face aux affres du chômage qui touche plus de 50% de la population active et du sous-emploi se situant autour de 73%, le temps semble révolu où « l’on formait pour former ». Un changement de paradigme qui rejoint la préoccupation des syndicats du secteur éducatif partagée par des bailleurs des fonds au rang desquels le groupe de la Banque mondiale qui encouragent l’adéquation formation-emploi.
Malgré la conjoncture économique difficile et au-delà des enjeux politiques et sécuritaires importants, le secteur éducatif reste une priorité au dans le budget de l’Etat, confère la loi de finances 2020 où celui-ci représentait près de 30% de l’enveloppe totale qui s’élevait à 4 951,7 milliards de FCFA (8,8 milliards de dollars).
Omer Kamga