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Pour une révision du système de production agricole et amélioration du système alimentaire en Afrique

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(BFI) – La 42e session de la Conférence de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a démarré le 14 juin dernier sur le thème : « Transformation de notre système d’agriculture : de la stratégie à l’action ». Ce rendez-vous se tient tous les deux ans et réunit les ministres des 194 pays membres de cette instance. Il a entre autres pour rôle de déterminer les stratégies de l’Organisation, approuver le budget et faire des recommandations sur les questions d’alimentation et d’agriculture.

Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, y a donné une communication en qualité de vice-président de la conférence. Il a mis en exergue le lien entre la transformation de l’agriculture et la population à nourrir. En fait, la population mondiale est sans cesse grandissante. En Afrique, on parle de 2,6 milliards de personnes à nourrir à l’horizon 2050. D’où l’intérêt de bien préparer ce challenge. « Notre agriculture malgré l’augmentation de la production et de la productivité, n’arrive pas à suivre cette tendance. C’est pour cela que cette conférence qui est une pré-conférence au sommet des nations unies de New- York sur les systèmes alimentaires, permet à l’Afrique de revoir son système de production agricole et d’améliorer le système alimentaire pour diminuer le nombre de personnes en insécurité alimentaire en Afrique », a expliqué Gabriel Mbaïrobe.

Plus de 250 millions de personnes en Afrique sont justement en situation d’insécurité alimentaire. Ce chiffre pourrait arriver à plus de 430 millions en 2030. La transformation des systèmes agro-alimentaires est donc indispensable. Au Cameroun, ce sont à peu près 260.000 personnes qui sont en situation de crise alimentaire et plus du double en situation précaire qui pourrait très vite, en cas de crise, se retrouver en situation d’insécurité alimentaire.

La transformation agro-alimentaire consisterait dès lors à l’augmentation de la production et de la productivité. « Il va falloir développer des méthodes innovantes non seulement pour augmenter la capacité des petites exploitations familiales à produire plus sur la même surface, c’est-à-dire en mettant à disposition des semences de bonne qualité, en intensifiant la fertilisation des sols et surtout en veillant à ce que ces agriculteurs observent les bonnes pratiques agricoles », a indiqué le Minader.

En même temps, le ministre recommande de s’assurer que ces productions sont en relation directe avec les marchés, en désenclavant les bassins de production et en créant des ceintures agricoles autour des grandes métropoles. Ce rendez-vous s’achève le 18 juin prochain. Le Minader donnera une autre communication le jour d’avant.

Omer Kamga

Rédaction
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