(BFI) – L’Etat du Cameroun s’est donné jusqu’en 2030 pour révéler le potentiel de son secteur pétrolier afin de faire face à la baisse de la production engendrée par l’arrivée à maturité de ses gisements en activité, renseigne l’Agence Ecofin. La première étape de ce plan est de renouveler sa confiance aux opérateurs déjà présents dans le pays.
Tower Resources Cameroon (TRCSA), filiale du britannique Tower Resources, a annoncé le mercredi 31 mars que le gouvernement camerounais a validé sa demande de prolongation de la période d’exploration du contrat de partage de production de Thali. Pour le moment, le délai de cette nouvelle extension n’est pas encore précisé.
Cette demande de la société fait suite à sa déclaration de force majeure en mars dernier face aux perturbations de ses activités suite aux restrictions requises pour lutter contre la Covid-19. Il faut savoir que l’entreprise s’est vu attribuer la licence en 2015 et avait déjà obtenu une extension de la période d’exploration valide jusqu’en 2019.
« Nous sommes reconnaissants envers le gouvernement pour son soutien continu au projet Thali durant cette étape. Nous sommes impatients de voir le puits NJOM-3 foré dès que possible. Nous informerons les investisseurs lorsque nous aurons des développements plus importants », a commenté Jeremy Asher PDG de Tower Resources.
La compagnie a par ailleurs, indiqué qu’elle a l’intention de finaliser un calendrier avec plusieurs sociétés fournissant des services indispensables à la poursuite des tests approfondis pour ledit puits.
Pour rappel, l’australien OilLR doit acquérir 24,5 % de participations dans le contrat de partage de production de Thali et Tower qui en est l’opérateur, continuera à contrôler les 75,5 % de parts restantes. En effet, un accord d’amodiation a été signé au milieu de l’année 2020, entre OilLR et Tower concernant le bloc Thali.