(BFI) – Les projets énergétiques représentent près de la moitié du portefeuille de la Banque mondiale au Cameroun. Cette statistique a été révélée le 24 mars 2021 à Yaoundé, la capitale du pays, par Abdoulaye Seck (Photo), directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la revue conjointe du portefeuille de cette institution de Bretton Woods dans le pays.
En effet, la Banque mondiale a financé les principales infrastructures énergétiques construites au Cameroun au cours des 20 dernières années. Il s’agit notamment du barrage de retenue de Lom Pangar, dont le réservoir est doté d’une capacité de 6 milliards de m3 d’eau, ou encore de la centrale de Nachtigal, qui permettra d’augmenter de 30% les capacités énergétiques actuellement installées dans le pays. La livraison de ce projet, sur lequel la Banque mondiale détient des actifs à travers la Société financière internationale (SFI), est prévue en 2023.
En plus de ces deux ouvrages, la Banque mondiale a injecté des financements dans le cadre du Projet de transport et de réforme du secteur de l’électricité, qui, selon Abdoulaye Seck, « bénéficie directement à 7 millions de personnes » au Cameroun.
Mais, en dehors du secteur énergétique, la Banque mondiale est également très active au Cameroun dans les secteurs de l’éducation, la santé et la protection sociale, domaines qui représentent globalement 25% du portefeuille de cette institution financière internationale dans le pays. Il en est de même du développement rural (16% du portefeuille), ou encore de l’inclusion et la bonne gouvernance (14%).
Omer Kamga