(BFI) – Le ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa (Photo), s’est livré à cette évaluation devant une commission spécialisée de l’Assemblée nationale. Il en ressort quelques actions d’envergure pour permettre à plusieurs secteurs vitaux de la vie économique nationale de bénéficier des opportunités commerciales de l’espace d’échanges.
Le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord portant la création de la Zone de libre échange du continent africain (Zlecaf) était en discussion à la chambre basse du Parlement le 10 décembre 2019, près d’une année jour pour jour. A l’approche de la date, la tension monte d’un cran pour évaluer le niveau de préparation du pays. Le samedi dernier, Jean-Lucien Bussa est revenu à la représentation nationale pour faire le point devant la commission environnement, tourisme, ressources naturelles et développement durable.
De son échange avec les élus du peuple, l’on retient déjà quelques actions phares de son ministère en perspective de la mise en œuvre de la zone de libre-échange. Ces actions, a-t-il précisé, répondent aux observations des députés nationaux exprimées au cours de la présentation de la plénière du 10 novembre dernier. L’objectif poursuivi par son ministère, a-t-il rappelé, est de permettre au pays de bénéficier des possibilités commerciales qu’offre la zone et de faire profiter plusieurs secteurs stratégiques, notamment l’industrie locale.
Dans la foulée, Jean-Lucien Bussa a cité quelques actions fortes, notamment la création de l’Agence de promotion des exportations (Anapex) en mars 2020. Le but recherché est d’améliorer la politique des exportations, de passer de la participation active et à l’intégration régionale, de renforcer l’offre et la compétitivité des produits RD-congolais d’exportation, etc.
En bonne position, il y a aussi l’adoption par le conseil des ministres de la mise en place du comité national de mise en œuvre de la Zlecaf en RDC. Le projet d’ordonnance serait déjà soumis à la signature du président de la République. La mission d’un tel comité serait d’assurer la coordination stratégique et le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la zone. Enfin, sans être exhaustif, nous terminerons par les mesures de régulation visant à exclure, sur la base des revendications du secteur privé, certains produits qui ne feront pas l’objet de libre-échange. Le projet de loi sur l’adhésion de la RDC à la zone est toujours en attente de ratification au niveau du Parlement.
Placide Onguéné