(BFI) – A la date butoir du 2 novembre 2020, fixée pour la réception des candidatures à la présidence du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), la principale organisation patronale du pays, seule la liste de Célestin Tawamba, candidat à sa propre succession, a été enregistrée.
Le promoteur du groupe Cadyst Invest, conglomérat de quatre entreprises actives dans le secteur de l’industrie pharmaceutique et l’agro-industrie (La Pasta, Panzani, Cinpharm et SIPP) s’achemine donc vers une réélection le 16 décembre 2020. Après un premier mandat débuté en 2017, suite au décès d’André Fotso survenu en août 2016.
Le premier mandat de Célestin Tawamba a été marqué par un intense plaidoyer pour la réforme du système fiscal du pays, accusé d’être captif. De ce point de vue, le Gicam a d’ailleurs élaboré une proposition de réforme fiscale, qui a été mise à la disposition du gouvernement. Il en est de même du livre blanc de l’économie camerounaise, récemment paru et également remis aux autorités du pays.
Ces actions de plaidoyer en faveur du développement des entreprises ont d’ailleurs amené le président du Gicam à exiger, dans une lettre adressée au président de la République en janvier 2020, le limogeage du directeur général des impôts. Modeste Mopa est accusé par le président du Gicam d’avoir créé une rupture entre l’administration fiscale et les entreprises.