(BFI) – Le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa) a inauguré hier le 18 novembre 2020 à Douala, le Centre de développement et d’accélération des entreprises. Baptisé projet JFN-IT E4 Impact Center, ce centre a pour ambition de créer un cadre de travail agréable et y héberger une communauté vouée à la collaboration, à l’innovation et à l’entrepreneuriat.
L’inauguration a été suivie par la signature d’une convention de partenariat entre le ministre Achille Bassilekin III et le promoteur du centre, Alphonse Nafack, en présence du ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, Gabriel Dodo Ndoke. Le gouvernement apportait ainsi sa caution au projet, dont le promoteur a reçu des encouragements.
Il faut relever que le centre naît du partenariat entre l’Institut privé d’enseignement supérieur Jacky Felly Nafack Institute of Technology et E4 Impact Fondation, de l’université catholique du Sacré-Cœur de Milan en Italie. Un partenariat reposant sur quatre piliers : la formation à l’entrepreneuriat d’impact ; l’accélération des entreprises ; la mise en œuvre du Programme national d’Incubation (Pni) ; et la création des Centres d’accompagnement des entreprises dans les Collectivités territoriales décentralisées. « Dans nos universités et écoles, somnolent de potentiels entrepreneurs, capables de transformer radicalement le paysage économique de notre pays. De même qu’au sein de plusieurs entreprises publiques ou privées, voire nos administrations », dira Alphonse Nafack.
Il est donc question de préparer ces potentiels entrepreneurs à anticiper les changements issus de la transition numérique, et de leur proposer un accompagnement organisé « autour de la validation de la proposition de valeur, de la préparation des phases de croissance », etc.
Le centre vise donc à fournir aux porteurs de projets un accompagnement pour la croissance de leurs entreprises et la transformation des idées de projets à fort potentiel en véritables entreprises prospères à fort impact social et environnemental.
Concrètement, les objectifs visés sont les suivants : former un creuset où vont collaborer les entrepreneurs et porteurs de projets au sein de l’écosystème camerounais de l’innovation ; favoriser l’acquisition de compétences en innovation et en entrepreneuriat chez les étudiants, les diplômés, les chercheurs d’emploi, les salariés ; mobiliser chefs d’entreprises, experts et financiers à titre de coachs et de mentors.
Achille Bassilekin III a alors appelé les apprenants à développer le goût des recherches et la prise de risque qui devraient permettre de donner naissance à des entreprises innovantes ouvrant de nouveaux marchés de produits et services…
Omer Kamga