(BFI) – Au Nigéria, le Comité des réformes de la politique fiscale a proposé dans le projet de loi de finances 2020, une réduction du taux d’imposition minimum à payer par les entreprises l’année prochaine. Une mesure justifiée par la crise économique liée à la Covid-19.
Pour la période allant du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2021, il est prévu dans le projet de loi de finances 2020 du Nigéria une réduction du taux d’imposition minimum, de 0,5 à 0,25 % du chiffre d’affaires brut de l’entreprise. Cette mesure qui prendra effet l’année prochaine a été proposée par le Comité des réformes de la politique fiscale, créé par le ministère des Finances, du Budget et de la Planification nationale.
Selon le Dr Adeyemi Dipeolu (photo) qui préside le comité, la proposition a été faite compte tenu de la situation économique actuelle du pays, minée par la pandémie du Coronavirus. Une autre proposition visant à modifier la définition du chiffre d’affaires brut figure également dans le projet de loi.
D’après le comité, cette nouvelle définition vise à clarifier toute ambiguïté dans les catégories de revenus qui constituent le chiffre d’affaires aux fins de l’impôt minimum. « La définition du chiffre d’affaires brut dans la loi de finances 2019 ne clarifie pas explicitement les revenus à prendre en compte pour déterminer le chiffre d’affaires brut d’une société aux fins de l’impôt minimum », a déclaré le Dr Dipeolu au média local Punch.
Rappelons que l’impôt minimum est dû par les entreprises qui n’ont pas de bénéfices imposables pour l’année, ou lorsque l’impôt sur les bénéfices est inférieur à l’impôt minimum.