(BFI) – Pour l’exercice 2021, les autorités gabonaises tablent sur des recettes hors pétrole de 1474,1 milliards FCFA, contre 1101,5 milliards FCFA dans la Loi de finances restrictive (LFR) 2020, soit une hausse de 372,6 milliards FCFA. C’est ce que prévoit la mouture présentée par les ministres en charge du Budget et de l’Economie, au Parlement en début de semaine.
Pour le gouvernement, « Cette augmentation résulterait principalement de l’amélioration des recettes fiscales, à travers la hausse des impôts et taxes directs (+49%) et indirects (+28%), ainsi que des autres recettes, notamment à travers les ventes des biens et services (+100%) et des recettes diverses (+34%) ».
De manière détaillée, la hausse des impôts et taxes directs s’expliquerait par les résultats attendus sur le contrôle fiscal, sur l’impôt sur les sociétés en lien avec la reprise de l’activité économique et les effets positifs de la réforme fiscale dans le secteur forêt (taxe de superficie), ainsi que du renforcement de l’action en recouvrement en 2021.
Quant à l’amélioration des impôts indirects, elle sera soutenue par les perspectives favorables de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) dans un contexte de reprise de l’activité économique (+2,6%) en 2021 d’une part, de l’amélioration des performances des recettes de portes, soutenue par l’activité économique, la mise en œuvre de la nouvelle fiscalité à l’exportation des produits transformés du bois, la poursuite de la régularisation trimestrielle des droits et taxes de sortie, à la suite des ventes de minerais de manganèse exportés, le déploiement général de l’entrepôt spécial d’hydrocarbures et les effets positifs de la poursuite de l’implémentation de Sydonia World, d’autre part.
Enfin, l’accroissement des recettes diverses, notamment les attributions de produits, s’expliquerait par l’activité économique prévue en 2021 et la création de nouvelles attributions de produits.
Bouba Yankréo