(BFI) – Les réalisations de cette institution ont été présentées le 22 octobre dernier à Yaoundé au cours d’un déjeuner de presse en présence du directeur de l’Agence française de Développement, Benoît Lebeurre.
La coopération française vient en appui au Cameroun dans son processus de décentralisation à travers l’Agence française de développement (AFD). C’est à cet effet qu’elle a décidé de financer le Programme national de Développement participatif (PNDP) qui intervient dans la mise en œuvre de ses réalisations. Celles-ci ont été présentées le 22 octobre dernier à Yaoundé lors d’un déjeuner de presse organisé par le secrétariat technique d’appui dédié à l’exécution du Contrat de désendettement et de développement (Stade-C2D), sous le thème : « Décentralisation au Cameroun : la contribution du C2D ». En présence du directeur pays de l’AFD, Benoît Lebeurre et de la coordinatrice Stade-C2D, Berthe Jeanine Tsafack, le coordonnateur national du PNDP, Marie-Madeleine Nga a ainsi déroulé les diverses réalisations du C2D.
Elle a indiqué qu’en matière d’appui aux communes, il y avait la contribution à l’élaboration et à l’actualisation des plans communaux de développement (PCD). Dans la phase 1 par exemple, 155 PCD et 3 000 PDL ont été réalisés. Concernant la phase 2, l’on a 329 PCD effectués dans les dix régions et pour ce qui est de la phase 3, l’on compte 351 plans en cours d’actualisation et d’élaboration. Toujours en appui aux communes, l’on compte la contribution aux réformes institutionnelles en matière de décentralisation, notamment le financement de l’étude ayant abouti à la loi sur la fiscalité locale et la loi portant régime financier des CTD. L’étude sur l’évaluation des besoins en personnels de CTD en vue de l’élaboration d’un tableau-type des emplois communaux ayant donné lieu à l’arrêté du MINATD rendant exécutoires les organigrammes-types et les emplois communaux.
La contribution à la mise en œuvre des activités d’engagement citoyen entre également dans cette liste avec l’appui à la mise en œuvre des solutions endogènes, le renforcement des capacités des CTD. Les formations menées en direction des acteurs locaux dans les domaines variés. L’on n’oublie pas la réalisation de près de 6 800 microprojets dans les trois phases. Pour un montant global de plusieurs milliards de F.