𝐋’𝐎𝐌𝐒 é𝐯𝐚𝐥𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐥𝐚𝐛𝐨𝐫𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐑é𝐠𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐟𝐢è𝐯𝐫𝐞 𝐣𝐚𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐮 𝐂𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐏𝐚𝐬𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐮 𝐂𝐚𝐦𝐞𝐫𝐨𝐮𝐧

(BFI) – Depuis 2014, le laboratoire Fièvre jaune du CPC fait parties des laboratoires régionaux de Référence de l’OMS en Afrique. Dans ce cadre, il est en charge de la confirmation des suspicions d’épidémie de fièvre jaune (YF) et de l’appui au contrôle qualité des laboratoires nationaux des pays de la sous-région d’Afrique centrale. Ce laboratoire de référence doit au quotidien respecter des méthodes et procédures dans l’exercice de ses activités. Pour s’assurer de cette effectivité, une équipe de l’OMS procède à l’évaluation de ce laboratoire de référence à partir de ce mardi 15 octobre 2024 comme chaque année.

Trois jours durant, le laboratoire de référence fièvre jaune du CPC passera au scanner dans le cadre de la reconnaissance des laboratoires de la fièvre jaune, tel que prescrit par l’OMS. L’équipe de l’OMS constituée de Dr. Maurice Demanou Yellow Fever Regional Laboratory Coordinator (WHO/AFRO), Dr Jeff Lemaire, Yellow Fever Global Laboratory Coordinator WHO/HQ et Prof. Matthias Niedrig, Quality Assessment Consultant WHO/HQ va au cours de son séjour au CPC s’intéresser au rendement du laboratoire durant les 12 mois précédents. Pour espérer renouveler l’accréditation pour les 12 mois à venir, huit critères programmatiques doivent être remplis en plus de la liste de contrôle par le CPC.

Les éléments tels que la précision dans la détection de la fièvre jaune, la mise en œuvre des procédures internes de contrôle de la qualité (CQ), l’approbation du score au test d’aptitude sérologique le plus récent par l’OMS avec au moins 90 %, l’obtention d’un score dans chacune des évaluations de la liste de contrôle d’au moins 80 %, ainsi que tous les critères obligatoires de la liste de contrôle entièrement respectés…Cette évaluation qui a débuté par une visite de l’équipe de l’OMS au Directeur Général du CPC s’achève le jeudi 17 octobre 2024.

Pour rappel, la fièvre jaune est une maladie à tendance épidémique transmise à l’être humain par la piqûre de moustiques infectés et qui peut être évitée par la vaccination. Elle est due à un arbovirus (un virus transmis par des vecteurs tels que les moustiques, les tiques ou d’autres arthropodes) transmis à l’être humain par les piqûres de moustiques Aedes et Haemagogus infectés. Ces moustiques, qui piquent pendant la journée, se reproduisent autour des habitations (moustiques domestiques), dans les forêts ou les jungles (moustiques sylvatiques), ou dans les deux habitats (moustiques semi-domestiques).