(BFI) – Alors que la RDC et le Cameroun notamment dispose d’une boussole de mise en œuvre de l’accord sur le marché intra-africain, la Guinée Équatoriale et le Gabon travaillent encore sur une stratégie nationale.
Afin de donner corps à la zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf), plusieurs pays d’Afrique Centrale enregistrent des avancées significatives. La République Démocratique du Congo (RDC) par exemple, est dans une phase d’opérationnalisation des priorités définies dans sa stratégie nationale, avec un accent sur la valorisation de son potentiel énergétique évalué à 774 millions de mégawatts/heure, dont 44% se concentrent sur Inga. Avec ses 80 millions de terres arables, le pays veut d’avantage se positionner comme le nourricier du continent.
Le Cameroun pour sa part a défini plusieurs axes majeurs contenus dans sa stratégie nationale. Ces axes portent entre autres sur l’appropriation de l’accord sur la Zlecaf, la révision du cadre juridique et institutionnel, l’amélioration des infrastructures, la réduction des barrières commerciales, la promotion de la production et de la transformation, le développement des chaines de valeurs transfrontalières, la priorisation des échanges avec le Nigéria et la RDC et la promotion de la participation des femmes et des jeunes, etc.
Toutefois, les fortunes sont diverses pour d’autres pays. Le Gabon par exemple n’a encore élaboré sa stratégie nationale Zlecaf. En fonction de la direction générale du commerce, Regis serge Obiang Ella, indique qu’un projet est en cours de finalisation. Le pays sollicite une assistance technique de la part de la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) pour faire avancer le processus.
La Guinée Équatoriale elle, rencontre des difficultés dans l’élaboration de sa stratégie nationale. Le négociateur en chef, Cipriano Micha Nkulu revèle que la complexité de la coordination et le recrutement des experts dans le processus d’assistance technique a grippé la machine. Non sans soulever les contraintes financières comme le budget limité pour le financement des activités liées à l’élaboration de la stratégie et les difficultés financières pour recruter les consultants.
Omer Kamga
