(BFI) – La ministre du Commerce Sud-Coréenne Yoo Myung-hee, candidate pour le poste de Chef de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a déclaré que les pays en développement devaient être pleinement intégrés dans le système commercial mondial, une tâche qu’elle se dit prête à assumer après avoir vu sa propre nation sortir des ruines de la guerre de Corée. Elle a ainsi promis lors d’une conférence de presse, si toutefois elle était élue, d’aider les pays d’Afrique de l’Ouest à devenir compétitifs sur le marché commercial mondial.
Elle est en concurrence pour le poste le plus élevé de l’OMC avec 7 candidats provenant du Mexique, du Nigeria, de l’Egypte, de la Moldavie, du Kenya, de l’Arabie saoudite et du Royaume-Uni. Pour rappel, le Sénégal ne présente pas de candidat mais soutiendrait celui issu du continent africain.
Un consensus selon lequel les femmes devraient être à la tête du secrétaire général de l’OMC cette fois-ci, s’est également formé parmi les pays membres. Le 16 août, la Fondation allemande Betelsmann, un institut de recherche international, l’a placée parmi les trois premiers des huit candidats au total à l’évaluation de la qualification des candidats au secrétariat Général de l’organisation mondiale du commerce.
Alors que la Corée du sud a fait preuve de leadership mondial en proposant une riposte à toute épreuve face à la Covid19, à l’ère post-covid19, le ministre Sud-coréen Yoo Myung-hee s’est dit en mesure de réagir efficacement en attachant de l’importance à la position des pays en développement dans la coopération commerciale mondiale.
Yoo promet de rendre l’OMC plus pertinente face à la pandémie et aux nouvelles réalités économiques.
L’organisme commercial prévoit de lancer le processus de sélection le 7 septembre après le départ du directeur général actuel, le Brésilien Roberto Azevedo.
Placide Onguéné