(BFI) – Le Forum sur la Gouvernance de l’Internet Afrique centrale (FGI-AC) a ouvert ses portes hier mercredi 30 août 2023 au Palais de Congrès de Yaoundé. A l’initiative du Ministère des Postes et télécommunications, ces travaux placés sous le Haut Patronage du Chef de l’État, Son Excellence Paul Biya, vont tourner autour des thématiques fortes telles que la cybercriminalité, l’Internet inclusive, l’émergence de véritables Smart cities en Afrique sub saharienne ou encore, la protection des données.
La rencontre qui se tiendra pendant trois jours, sur la thématique « inclusion numérique et connectivité des pays de l’Afrique Centrale pour quelle gouvernance de l’internet », a connu la participation de nombreuses personnalités nationales et internationales représentant des institutions internationales relatives aux technologies de l’information et de la communication. Les experts venus des quatre coins du continent noir vont s’employer à baliser les pistes pour trouver des solutions aux défis multiples et saisir les opportunités offertes par l’évolution raide des nouvelles technologies et de l’Internet dans la sous-région Afrique centrale.
Après l’ouverture par la ministre camerounaise des postes et de télécommunications, Minette Libom Li Likeng, plusieurs thèmes ont été abordés. Notamment : la co-construction d’une inclusion numérique et d’une connectivité sous régionale et la souveraineté numérique et gouvernance.
Il faut noter que, selon l’UNESCO, « la gouvernance de l’Internet est le développement et l’application complémentaires par les gouvernements, le secteur privé, la société civile et la communauté technique, dans le cadre de leurs rôles respectifs, de principes, normes, règles, procédures de prise de décisions et activités partagés qui façonnent l’évolution et l’utilisation de l’Internet. Pour l’UNESCO, la gouvernance de l’Internet est une question centrale en raison de la capacité de l’Internet à favoriser le développement humain durable et la construction de sociétés du savoir inclusives, et à améliorer la libre circulation de l’information et des idées dans le monde entier. Elle préconise donc une approche ouverte, transparente et inclusive de la gouvernance de l’Internet, fondée sur le principe d’ouverture, englobant la liberté d’expression, le respect des droits de l’homme et de la vie privée, l’accès universel et l’interopérabilité technique. L’éthique et le respect de la diversité culturelle et linguistique dans le cyberespace constituent d’autres préoccupations majeures de l’Organisation »