(BFI) – Société Générale Burkina Faso (SGBF) a organisé une cérémonie de présentation de son nouveau directeur général, Willy Tchiengué, et d’au revoir à son directeur sortant, Harold Coffi, le lundi 5 septembre 2022, à Ouagadougou, en présence du Directeur délégué des réseaux bancaires internationaux, région Afrique, bassin méditerranéen et outre-mer du Groupe Société Générale, Georges WEGA, des clients, partenaires et collaborateurs de la banque.
Depuis septembre 2018, Harold Coffi est à la tête de la direction générale de Société Générale Burkina Faso. Avec habilité, il a servi et a relevé des challenges. Aujourd’hui, il est appelé à transporter ses compétences vers d’autres horizons. Willy Tchiengué est celui-là qui occupera désormais le fauteuil de la direction générale de SGBF.
Après plus de 20 ans au sein du Groupe, notamment à Londres, Paris et Abidjan, où il a assuré plusieurs responsabilités, Willy Tchiengué s’est dit honoré d’avoir la confiance des dirigeants du Groupe qui l’ont placé à ce niveau de responsabilité. « C’est d’abord un sentiment de fierté, d’honneur. Je suis honoré d’avoir été choisi pour diriger une filiale comme celle du Burkina dans le groupe, qui a une réputation d’une filiale structurée, résiliente, compte tenu de l’environnement auquel fait face aujourd’hui l’économie burkinabè. J’arrive plutôt en confiance, au regard du travail effectué par mon prédécesseur, qui est plutôt positif », s’exprime d’entrée le directeur général entrant Willy Tchiengué.
Conscient qu’il arrive à un moment assez criard, car plongé dans une crise humanitaire et sécuritaire, le secteur de l’économie est à son tour impacté, d’une manière ou d’une autre. Willy Tchiengué entend mettre le tout pour le tout pour hisser davantage Société Générale Burkina Faso au sommet.
« Nous comptons évoluer de manière très synthétique, dans la continuité, avec justement une forte volonté d’aller encore plus haut, plus loin, continuité de ce qui a été fait, consolidation des acquis, mais ceci avec des collaborateurs de Société Générale Burkina Faso… Cela signifie évidemment d’être très présent et encore aussi bien sur le secteur privé, continuer d’accompagner nos clients mais aussi l’économie du Burkina Faso », indique Willy Tchiengué.
« On a fait beaucoup de choses mais je retiendrai que deux grandes fiertés. La première c’est d’avoir contribué autant que faire se peut, au développement de ce pays qui m’a accueilli et qui m’a beaucoup donné, au niveau personnel.
En effet, On a financé des routes, on est en train de financer un pont. On a accompagné les clients particuliers professionnels et entreprises dans la réalisation de leurs projets en leur proposant des produits et services adaptés. On a reformé l’institution enfin que nos employés soient également satisfaits.
La deuxième, c’est qu’on laisse une banque solide, qui finalement a su se reformer. Grâce à l’accord du groupe, on a lancé un projet de construction d’un siège, ce qui montre que société générale a l’intention de rester, et ça c’est très important pour nous. Donc c’est une fierté particulière que je garde en moi », se réjouit Harold Coffi.
Georges Wega est le Directeur délégué Afrique, méditerranée et outre-mer pour le groupe société générale. Pour sa part, il invite le nouveau directeur général à continuer dans le même sens que son prédécesseur. Ce faisant, il n’a pas manqué de lui lancer un message particulier.
« La mission à lui assignée, c’est de continuer le développement de la banque et surtout de nous assurer que ce développement se fasse avec la maitrise des différents risques, vous le savez une banque c’est une institution qui porte les dépôts des clients, il faut les protéger. Donc, il est important dans ce développement de nous assurer de maitriser tous les risques qui peuvent être ceux de l’activité bancaire », lance-t-il.
Les clients de SGBF, par la voix de Issouf Sana, attendent du directeur général de faire encore plus que son prédécesseur. Bien que celui-ci ait fait un travail de qualité, il est toujours possible d’améliorer. Il a aussi recommandé au nouveau directeur de veiller au grain, pour plus d’efficacité.
Cédric Boyomo