(BFI) – Au moment où on parle de l’inclusion financière en Afrique boostée par le développement de la fintech, un nombre important d’africains reste déconnecté des services financiers. En Afrique subsaharienne par exemple, on estime à 260 millions de personnes qui n’ont pas accès aux services financiers, un défi énorme à relever pour VISA, l’un des principaux acteurs financiers mondiaux qui voit en l’Afrique, un marché du futur.
L’Afrique reste le continent dont la plus grande population n’a pas accès aux services financiers au monde. En Afrique subsaharienne par exemple, 260 millions de personnes n’ont pas ou ont un accès très limité à ces services. Un défi et une opportunité pour VISA et ses partenaires sur le continent de créer des solutions financièrement inclusives.
Pour Aida Diarra, Vice-Présidente Senior pour l’Afrique Subsaharienne chez Visa “ la croissance économique du continent est fortement liée à la capacité que nous allons tous avoir au niveau de l’écosystème de paiement de faciliter l’inclusion financière, de rapprocher ou de ramener les consommateurs qui n’ont pas encore accès au système financier et de petits marchands, de micro-marchands qui aujourd’hui sont hors du système financier mais qu’il faut accompagner et servir”
De nos jours, la fintech est le moyen le plus sûr et le plus rapide à pouvoir faciliter cette inclusion financière selon les experts. Pour arriver à créer des solutions novatrices permettant d’accomplir cette mission, il faut encourager aussi les jeunes innovateurs sur le continent et c’est pour cette raison que VISA a ouvert son tout premier centre d’innovation en Afrique à Nairobi. L’entreprise propose des solutions qui permettent de faciliter l’accès des petits marchands à l’écosystème du commerce électronique et met à leur disposition non seulement des cartes ou des solutions de paiement mais toute une infrastructure qui permet à ces petits marchands de gérer leurs activités au quotidien, d’avoir la transparence au niveau des flux et de pouvoir prendre des décisions en fonction de comment évolue leur activité.
L’une des parties importantes de ce centre d’innovation VISA de Nairobi est celle qui montre l’expérience du commerce du futur en Afrique. A ce niveau, même si le magasin est physique, on peut aussi faire ses achats en utilisant la réalité virtuelle et essayer et commander des articles un peu partout dans le monde.
Bertrand Abégoumégné