(BFI) – Pour permettre aux pays africains de mieux tirer profit de la ZLECAF, les membres du groupe Brandhill africa et les acteurs de la zone de libre-échange continentale réuni le 6 mai 2022 en un panel virtuel ont mené des réflexions sur la question. Il a ainsi été établi qu’une augmentation de 1 point de pourcentage de la part de l’Afrique dans le commerce mondial, contre 2 à 3% actuellement, générerait environ 70 milliards de dollars de revenus supplémentaires par an pour l’Afrique.
« Promouvoir le commerce et l’investissement pour faire avancer l’agenda de la Zlecaf » était le thème d’un panel de discussion de haut niveau organisé par la Fondation Brandhill Africa. Ce panel qui a vu la participation de nombreux acteurs économiques membres du groupe brandhill africa et acteurs clés de la zone de libre-échange continental africaine a mis en débat, l’importance du commerce et de l’investissement dans la prospérité économique des pays, tant développés qu’en développement.
“Nous avons 42 pays qui ont ratifié l’accord instituant la Zone de libre-échange continentale africaine. C’est la première fois dans l’histoire du continent africain que nous avons réellement fait autant de progrès en matière d’intégration économique. Cet accord commercial est important en raison des défis auxquels nous avons été confrontés dans le passé… certains des plus grands défis d’un point de vue économique, en particulier la fragmentation des marchés en Afrique.”indique Wamkele Mene, Secrétaire général de la Zone de libre-échange continental africaine
D’après le premier Secrétaire général de la Zone de libre-échange continental africaine,actuellement l’Afrique ne représente qu’environ 2 % du commerce mondial et moins de 3 % du PIB mondial, malgré ses énormes dotations en ressources naturelles. Dont 60 % de terres arables, 90 % de réserve de matières premières, 50 % de réserve de bauxite, 40 % de réserve d’or et 33 % de la réserve de diamants. “La principale priorité est de mobiliser les chaînes de valeur locales pour les investissements afin que nous puissions créer des emplois” a conclu Wamkele Mene.
Également, le Secrétaire général de la Zone de libre-échange continental africaine indique qu’il existe un grand potentiel pour accroître le commerce intra-africain et générer des résultats durables grâce à un commerce régional accru. Pour la banque mondiale, la mise en œuvre de la zlecaf augmentera le volume du commerce intra-africain de 81 % d’ici 2035 et augmentera le volume des exportations africaines totales de 29%.
André Noir