(BFI) – Le ministre des Hydrocarbures de la République du Congo, Bruno Itoua (Photo), a annoncé la création d’un Institut africain du pétrole, à Pointe-Noire. Pour l’autorité, cette école de formation dans le domaine de l’or noir permettra de combler le besoin en main-d’œuvre de l’Afrique centrale. Une sous-région constituée de pays producteurs de pétrole. Par ailleurs, les précisions sur la date de création de ladite institution n’ont pas été révélées.
En République du Congo, le ministre des hydrocarbures, annonce la création d’un institut africain de pétrole à Pointe-Noire. Selon l’autorité, les termes de référence et le processus de mise en œuvre dudit projet sont en cours d’élaboration. Une fois abouti, le projet devrait permettre de former les techniciens et ingénieurs, afin de combler le besoin en main-d’œuvre de l’Afrique centrale.
Selon Serge parfait Dioman, expert ivoirien en industrie pétrolière “ la création d’un institut pétrolier d’envergure sous régionale base au Congo permettra non seulement de garantir un potentiel en main d’oeuvre locale qualifiée, mais il s’agira avant tout de pourvoir former un maximun de personne surplace et leur donner alors l’occasion de pouvoir s’exercer directement sur des sites pétroliers à proximité »
D’après les autorités congolaises, bien que l’Afrique centrale soit constituée de pays producteurs de pétrole, la sous-région connaît un déficit d’ingénieurs dans le secteur des hydrocarbures. Selon le rapport 2019 du Global Energy Talent Index, le profil d’ingénieur est l’un des plus recherchés avec un taux de demande de 55%. Ce déficit est selon le ministre congolais Bruno Itoua alimenté par la rareté des écoles spécialisées. « Les métiers de l’exploration et de l’exploitation pétrolière exigent un savoir-faire de niveau supérieur en termes de techniciens et d’ingénieurs et ceux en raison de la complexité, de la rudesse, la rigueur et la spécificité des métiers à haut risque inhérant à la sphère Oil & Gas » a revélé le ministre.
Il sera donc question pour le Congo selon le ministre des hydrocarbures, via cette école, de saisir les opportunités qu’apporte ce secteur, surtout que depuis le 3 janvier 2022, le pays assure la présidence de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole pour l’année 2022. Par ailleurs, l’autorité rappelle qu’un partenariat a été signé avec l’École Nationale Supérieure du pétrole et des moteurs de France pour la mise en œuvre de ce projet.
Bouba Yankréo