(BFI) – Le Congo, pays producteur d’hydrocarbures, aura bientôt une filière de formation aux métiers du pétrole et du gaz, installée dans une nouvelle université dont les travaux ont été lancés jeudi 29 février 2024 près de la capitale économique et pétrolière Pointe-Noire.
Le projet budgétisé à hauteur de 48 milliards de francs CFA (78,9 millions de dollars), sera réalisé par des entreprises chinoises pendant une durée de 29 mois. Il s’agira aussi de la première université publique implantée en dehors de la capitale administrative et politique Brazzaville, située à environ 500 km de Pointe-Noire. « Le programme prévoit la construction de quatre instituts supérieurs« , a déclaré Oscar Otoko, délégué général des grands travaux, lors d’une cérémonie présidée par le chef de l’Etat Denis Sassou-Nguesso.
Il s’agira des instituts du pétrole, gaz, mines et énergie, de la mer et transports, d’agronomie, foresterie et écologie et, enfin, des arts. Il y aura aussi quatre facultés dont celle des sciences de la santé, puis deux écoles supérieures, a-t-il précisé. A terme, « l’université de Loango », son nom officiel, accueillera selon M. Otoka 20.000 étudiants, sur un site de 280 hectares. L’université de Loango sera le premier établissement à former les cadres intervenant dans le pétrole et le gaz.
Troisième producteur de pétrole brut d’Afrique subsaharienne avec une production officielle de 350.000 b/j, le Congo table sur un renforcement du Contenu local alors qu’il a récemment élargi son influence sur le marché énergétique global en devenant un exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL).
Rémy Ngassana