(BFI) – Pour l’année 2024, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, sollicite un budget prévisionnel de 569,1 milliards de FCFA contre 491,4 milliards de FCFA l’année précédente.
Dans ce projet de budget, selon Investir au Cameroun, le membre du gouvernement compte affecter la somme de 508,7 milliards de FCFA à l’investissement. Ce qui consacre une hausse de 76,2 milliards de FCFA (+18%) par rapport aux 432,5 milliards de FCFA de 2023. Cette augmentation est portée d’après le membre du gouvernement par les ressources extérieures qui se situent à 290,6 milliards de FCFA, en hausse de 12%, et les ressources intérieures qui plafonnent à 218,1 milliards de FCFA, en hausse de 27% en glissement annuel.
Ce budget au cas où il est adopté par le parlement permettra de poursuivre les travaux routiers en cours, puis, construire et réhabiliter de nouvelles routes. Les projets qui devraient démarrer en 2024 d’après le ministère des Travaux publics sont entre autres, la voie express Lolabe (Port de Kribi)-Campo (39 km), la route Bangem-Nguti (65 km), la voie de contournement de la ville de Batouri, le pont sur le fleuve Ntem entre Rio Campo en Guinée équatoriale et Campo au Cameroun…
« Au terme de l’année 2024, il est notamment attendu la livraison de 869,8 km de nouvelles routes bitumées, 869,23 ml d’ouvrages de grande portée construits, 22,98 km de routes bitumées réhabilitées, 720 ml d’ouvrages d’art de grandes portées réhabilités, 504 km de routes bitumées entretenues et 2561,32 km de routes en terre entretenues », explique le ministre des Travaux publics.
À côté de cette enveloppe dédiée à l’investissement, 60,4 milliards de FCFA du budget sollicité par le ministre des Travaux publics pour l’année 2024 devraient être consacrés au fonctionnement avec 45 milliards de FCFA destinés au Fond routier et 15,4 milliards de FCFA pour les dépenses courantes.
Les travaux à engager grâce à ce budget devraient permettre d’accroitre le linéaire routier du Cameroun qui est aujourd’hui de 121 873,93 km contre 55 000 km en 2010, soit un accroissement de plus de 121% en 13 ans.